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Moyen-Orient

Yémen: l'armée américaine a mené deux nouvelles frappes sur les rebelles Houthis

Image satellite des dégâts causés par une frappe près de l'aéroport de Sanaa, au Yémen, le 12 janvier 2024

Image satellite des dégâts causés par une frappe près de l'aéroport de Sanaa, au Yémen, le 12 janvier 2024 - Satellite image ©2024 Maxar Technologies / AFP

En lien avec la guerre entre Israël et le Hamas, les Américains mènent depuis bientôt deux semaines des frappes au Yémen afin de "protéger" le trafic maritime en mer Rouge.

Les forces armées américaines ont annoncé avoir mené dans la nuit du mardi 23 au mercredi 24 janvier deux nouvelles frappes sur les Houthis du Yémen, disant avoir visé, au sol, des missiles anti-navire dirigés vers la mer Rouge.

Depuis bientôt deux semaines, les Américains mènent des frappes au Yémen afin de "protéger" le trafic maritime en mer Rouge et dans le golfe d'Aden des attaques sur cette zone cruciale pour le commerce mondial, lancées par les rebelles proches de l'Iran.

Un "danger imminent"

Cette nouvelle salve, vers 2h30 (heure de Sanaa) mercredi (23h30 mardi GMT), "a frappé deux missiles anti-navire des Houthis qui étaient dirigés vers le sud de la mer Rouge et étaient prêts à être tirés", a écrit le Commandement militaire américain au Moyen-Orient (Centcom) sur X (ex-Twitter).

Cette opération a été menée face à un "danger imminent pour les navires marchants et des bâtiments de l'US Navy dans la région", a-t-il ajouté, Washington insistant depuis le début de ces frappes sur leur caractère défensif.

Lundi soir, les Américains avaient mené aux côtés de l'armée britannique d'importantes frappes visant huit sites des rebelles yéménites, ces derniers ayant averti qu'ils riposteraient.

Les Houthis multiplient les attaques contre des navires marchands en mer Rouge et dans le golfe d'Aden, de nombreux armateurs évitant désormais ces passages essentiels pour le commerce international.

Les rebelles, qui contrôlent une bonne partie du Yémen, pays lui-même en guerre depuis près d'une décennie, disent agir en solidarité avec la population de Gaza, territoire totalement assiégé par Israël, que les États-Unis soutiennent militairement.

O.E. avec AFP