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Turquie

Séisme en Turquie: l'ONU lance un appel pour récolter un milliard de dollars d'aide

Les débris d'un bâtiment effondré dans la ville de Jindayris, tenue par les rebelles syriens, le 15 février 2023, après le tremblement de terre du 6 février qui a frappé la Turquie et la Syrie.

Les débris d'un bâtiment effondré dans la ville de Jindayris, tenue par les rebelles syriens, le 15 février 2023, après le tremblement de terre du 6 février qui a frappé la Turquie et la Syrie. - OMAR HAJ KADOUR / AFP

Le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres estime que cette aide permettra d'aider 5,2 millions de personnes en Turquie et en Syrie.

Les Nations unies lancent un appel à l'aide internationale afin de récolter un milliard de dollars pour la Turquie dévastée le 6 février par un séisme qui a fait, dans ce pays et en Syrie, au moins 40.000 morts, a annoncé jeudi le secrétaire général Antonio Guterres, après avoir déjà demandé 400 millions d'euros pour la Syrie.

"Le financement, qui couvre une période de trois mois, portera assistance à 5,2 millions de personnes et permettra aux organisations d'aide de renforcer leur soutien crucial aux efforts conduits par le gouvernement" de la Turquie, "frappée par le tremblement de terre le plus dévastateur dans le pays en un siècle", a écrit Antonio Guterres dans un communiqué.

Il a "exhorté la communauté internationale à agir davantage et à financer dans sa totalité cet effort vital pour répondre à l'une des plus grandes catastrophes naturelles de notre temps".

"Pas de temps à perdre"

"La Turquie abrite le plus grand nombre de réfugiés au monde et a fait montre d'une immense générosité à l'égard de son voisin syrien depuis des années", a insisté le chef de l'ONU, en utilisant en anglais la désignation "Türkiye" à la place de "Turkey" comme le veut depuis 2022 Ankara et ce qu'ont accepté les Nations unies et les Etats-Unis.

"Il est temps dorénavant que le monde soutienne la population de Turquie, comme elle l'a fait tout simplement avec d'autres en quête d'aide", a ajouté Antonio Guterres, précisant que "les besoins étaient énormes, (que) les gens souffraient et (qu') il n'y avait pas de temps à perdre".

G.G. avec AFP