La trêve entre Israël et le Hamas prolongée "jusqu'à vendredi", les négociations se poursuivent

La décision a été annoncée par l'armée israélienne 17 minutes avant l'ultimatum fixé à 6h du matin heure française, puis confirmée par le Hamas. La trêve humanitaire va débuter son septième jour ce jeudi 30 novembre.

La trêve humanitaire entre Israël et le Hamas va se poursuivre ce jeudi 30 novembre, annonce l'armée israélienne, pendant que les négociations se poursuivent. L'armée israélienne a fait l'annonce sur les réseaux sociaux. "À la lumière des efforts des médiateurs pour poursuivre le processus de libération des personnes enlevées et sous réserve des termes de l'accord, le cessez-le-feu se poursuivra", a indiqué Tsahal.

Le Hamas a ensuite confirmé avoir accepté de poursuivre la trêve pour un septième jour d'affilée, ce qui pourrait permettre de libérer de nouveaux otages. Le Qatar a annoncé dans la foulée que cette prolongation durerait jusqu'à vendredi.

De nouvelles libérations d'otages espérées

La trêve a ainsi été prolongée in extremis, alors qu'elle devait s'achever ce jeudi matin à 7 heures, heure locale, soit 6 heures, heure française.

Cette prolongation de la trêve pourrait permettre de libérer de nouveaux otages, après la libération dans la nuit de mercredi à ce jeudi de dix otages israéliens, dont cinq binationaux (un Néerlandais, trois Allemands et un Américain), ainsi que deux Russes et quatre Thaïlandais, contre trente Palestiniens.

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Le Qatar "garde espoir que les progrès réalisés ces derniers jours se poursuivront, et qu'une nouvelle extension de l'accord de pause humanitaire pourra être accordée", avait déclaré mercredi soir le porte-parole qatari, Majed Al-Ansari.

Le gouvernement israélien a annoncé ensuite avoir reçu une nouvelle "liste" de noms de femmes et enfants otages dans la bande de Gaza devant être libérés dans la journée en échange de prisonniers palestiniens.

Depuis son entrée en vigueur le 24 novembre, l'accord de trêve a déjà permis la libération de 70 otages israéliens et de 210 prisonniers palestiniens. En outre, une trentaine d'étrangers, en majorité des Thaïlandais travaillant en Israël, ont été libérés hors du cadre de cet accord.

JD avec AFP