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Attaque de l'Iran sur Israël: à quoi pourrait ressembler une contre-attaque de l'État hébreu?

Les Américains refusent de voir s'embraser la région tandis que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se voit contraint de répliquer après cette attaque. Ce dimanche, Joe Biden souhaite organiser une réunion du G7.

Une attaque puis une contre-attaque? Alors que ces dernières heures Israël a été la cible d'une attaque de drones et de missiles de la part de l'Iran, une première, la question de la réplique de l'État hébreu occupe les esprits. Au cours de la nuit, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est entretenu, à l'issue d'une réunion du cabinet de guerre, avec son homologue américain Joe Biden qui lui a assuré de son soutien inébranlable.

Des cibles militaires visées?

Mais jusqu'à quel point? Selon le général Jérôme Pellistrandi, consultant défense de BFMTV, cette réplique devrait être faite avec proportion et en discussion avec Washington, qui redoute que la région du Moyen-Orient ne s'embrase. Toutefois, "cela va être compliqué de laisser passer tel quel."

"Si les dégâts avaient été extrêmement importants avec des pertes humaines importantes, la riposte serait automatique et violente", dit-il. Or, la quasi-intégralité des projectiles lancés en direction de l'État hébreu ont, selon Tsahal, été interceptés et n'ont pas fait de dégâts majeurs et encore moins de victimes civiles.

"Ce sera peut-être quelque chose de plus subtil, peut être pas jouer ou heures à venir, mais aller couler deux ou trois bateaux de guerre iraniens, c’est spectaculaire. Peut-être des cibles militaires, des installations nucléaires, Téhéran développe un programme nucléaire", ajoute-t-il.

Vraisemblablement, il semble acté que la riposte israélienne se fera après concertation avec les États-Unis, qui ont pour ce dimanche appelé à une réunion du G7. "On voit le danger de cette riposte et on voit que Nethanyahu n’a pas intérêt à aller trop loin, les Américains demandent a être consultés avant", ajoute Ulysse Gosset, éditorialiste politique internationale de BFMTV.

Une potentielle contre-attaque pourrait également se heurter aux enjeux plus régionaux. Afin qu'Israël n'atteigne le territoire iranien, il convient de traverser les espaces aériens jordaniens et irakiens, qui ont été fermés ces dernières heures en marge de l'attaque.

https://twitter.com/Hugo_Septier Hugo Septier Journaliste BFMTV