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Iran

Rohani: Assad "doit rester jusqu'aux élections" de 2014

La crise syrienne doit être réglée par le peuple syrien, a estimé Hassan Rohani lors de sa première conférence de presse lundi à Téhéran.

La crise syrienne doit être réglée par le peuple syrien, a estimé Hassan Rohani lors de sa première conférence de presse lundi à Téhéran. - -

Le président iranien Hassan Rohani s'est dit contre toute intervention étrangère dans les affaires syriennes, affirmant que la crise syrienne devait être réglée par le peuple syrien, lors de sa conférence de presse.

Première conférence de presse du nouveau président iranien à Téhéran, premiers mots en direction de la Syrie. Hassan Rohani s'est dit lundi contre toute intervention étrangère dans les affaires syriennes, affirmant que la crise syrienne devait être réglée par le peuple syrien.

"La crise syrienne doit être réglée par le peuple syrien. Nous sommes contre le terrorisme, la guerre civile et les interventions étrangères. J'espère qu'avec l'aide de tous les pays de la région et du monde, la paix et le calme reviendront en Syrie", a-t-il déclaré.

"La crise syrienne sera réglée par le vote des Syriens. Nous sommes inquiets par la guerre civile et les ingérences extérieures. Le gouvernement actuel (du président Bachar al-Assad) doit être respecté par les autres pays jusqu'aux prochaines élections (présidentielles de 2014, ndlr) et ensuite c'est le peuple qui décidera", a-t-il ajouté.

Assad veut "renforcer les relations" avec l'Iran

L'Iran, allié régional de Damas, prône une solution politique en Syrie et est accusé par les rebelles et les pays qui les soutiennent de fournir des armes au régime syrien, ce que Téhéran a toujours démenti. Le président syrien Bachar al-Assad a dit dimanche vouloir "renforcer les relations" avec l'Iran.

Washington a accusé jeudi Damas d'avoir franchi "une ligne rouge" et d'avoir utilisé des armes chimiques annonçant qu'elle allait augmenter son soutien à l'opposition syrienne, sans pour autant dire clairement qu'elle allait livrer des armes. Paris et Londres poussent à la livraison d'armes à l'opposition syrienne.

Les pays occidentaux du G8, Etats-Unis en tête, vont tenter lundi d'arracher des concessions sur la Syrie au président russe Vladimir Poutine, dont le pays est le principal appui du régime syrien.

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