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Manifestation anti-Brexit à Londres: "C'est une catastrophe"

Manifestation anti-Brexit samedi 25 mars.

Manifestation anti-Brexit samedi 25 mars. - BFMTV

Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées samedi après-midi à Londres pour protester contre la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.

Le 29 mars prochain, dans quatre jours, la cheffe du gouvernement britannique, Theresa May, invoquera l'article 50 du Traité de Lisbonne, qui déclenchera officiellement le divorce avec l'Union européenne.

Mais ce samedi, plusieurs milliers de personnes ont voulu, à nouveau, montrer leur désaccord avec cette décision, pour laquelle 51,9% des Britanniques ont voté lors du référendum du 23 juin 2016. Cette manifestation, appelée la "manifestation des 48%", s'est terminée devant le Parlement, là où a eu lieu cette semaine l'attaque terroriste qui a fait quatre morts et près d'une cinquantaine de blessés. Une minute de silence a été observée en signe d'hommage. 

"Nous sommes plus forts ensemble"

Dans le cortège, de nombreux manifestants brandissaient des drapeaux de l'Union européenne et beaucoup s'inquiétaient pour l'avenir de leur pays après le Brexit. 

"Je crois que nous sommes plus forts ensemble et que l'économie de Grande-Bretagne va être totalement détruite" expliquait ainsi au micro de BFMTV Angela, une manifestante venue du Pays de Galles pour assister à ce rassemblement.

Un bouquet de fleurs jaunes à la main, en référence à la couleur des étoiles sur le drapeau européen, mais aussi en hommage aux victimes de l'attentat de mercredi dernier, Angela se dit particulièrement préoccupée pour les enfants britanniques. Selon elle, ils ne pourront pas bénéficier de la même "liberté" de travailler de voyager dans les pays de l'Union européenne. 

"C'est la catastrophe, je crois"

Une manifestante d'une vingtaine d'années interviewée par BFMTV, assurait quant-à elle être persuadé d'être "européenne". 

"Ce n'est pas une bonne décision, 48% de la population a voté pour rester en Europe" expliquait une autre manifestante, qui a rappelé que beaucoup de Britanniques n'avaient pas voté.

"C'est la catastrophe, je crois" s'alarmait de son côté un manifestant, qui craint que le pays soit totalement "isolé". 

Le lancement des pourparlers, mercredi prochain, entre l'Union européenne et Royaume-Uni, donnera aux deux parties deux ans pour négocier les termes de ce Brexit. 

M.P