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Royaume-Uni: les députés autorisent Theresa May à enclencher le Brexit

Theresa May durant une visite de campagne à Kelso, au Royaume-Uni, le 5 juin 2017.

Theresa May durant une visite de campagne à Kelso, au Royaume-Uni, le 5 juin 2017. - Ben Stansall - pool - AFP

La chambre des Communes a permis ce mercredi soir à la patronne du gouvernement britannique d'entamer la procédure de sortie du royaume de l'Union européennes.

Le Royaume-Uni a franchi une étape clef dans la mise en oeuvre du Brexit ce mercredi avec l'adoption par les députés du projet de loi gouvernemental autorisant la Première ministre conservatrice Theresa May à lancer la procédure de divorce avec l'Union européenne. 

Les députés de la chambre des Communes ont largement approuvé le texte en première lecture par 494 voix contre 122, au terme de plusieurs jours de débats consacrés à l'étude de quelque 140 pages d'amendements. Le projet de loi, soumis au Parlement après que le gouvernement y a été contraint par la Cour suprême en janvier, doit maintenant être examiné par la chambre des Lords, qui devrait également l'approuver.

L'article 50 au centre des débats

Intitulé "Projet de loi de l'Union européenne (notification de retrait)", le texte donne à Theresa May le pouvoir d'activer l'article 50 du Traité de Lisbonne, qui lancera deux années de négociations de sortie de l'Union européenne. Si l'adoption définitive ne devrait pas intervenir avant plusieurs semaines, le vote de mercredi constitue une victoire pour Theresa May, qui s'est engagée à déclencher avant le 31 mars l'article 50.

Pour étouffer toute rébellion dans les rangs de la majorité conservatrice, la Première ministre a promis mardi que le Parlement se prononcerait sur les termes du Brexit avant le résultat final des négociations entre Londres et Bruxelles, sans toutefois que cela puisse remettre en cause la sortie du giron européen. "Nous introduirons une motion. Cette motion sera dans l'accord final", a-t-elle déclaré ce mercredi au Parlement. Et ce "avant que le Parlement européen ne débatte et valide l'accord final".

R.V. avec AFP