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James Foley: les Etats-Unis avaient tenté une opération de sauvetage

Barack Obama n'a pas caché son émotion après la mort du journaliste américain James Foley, dont l'exécution a été filmée par l'Etat islamique.

Barack Obama n'a pas caché son émotion après la mort du journaliste américain James Foley, dont l'exécution a été filmée par l'Etat islamique. - Nicholas Kamm - AFP

Le président américain s'en est pris violemment au groupe jihadiste ultra-radical, qui a publié mardi une vidéo de l'exécution du journaliste américain James Foley. Les forces américaines avait récemment tenté de le libérer, sans succès.

Au lendemain de la publication sur Internet d'une vidéo montrant l'assassinat par l'Etat islamique de James Foley, un journaliste américain, Barack Obama n'a pas caché sa colère.

Le visage grave, s'exprimant depuis son lieu de vacances, le président américain a jugé qu'un groupe comme celui des jihadistes ultra-radicaux de l'Etat islamique (EI) n'avait "pas sa place au 21e siècle".

"L'EI ne parle au nom d'aucune religion. Aucune religion ne dit de massacrer des innocents. Leur idéologie est creuse", a affirmé Barack Obama, appelant à une mobilisation pour éviter que ce "cancer" ne se répande.

Les frappes américaines ne s'arrêteront pas

Le président américain a précisé avoir parlé à la famille de James Foley après une exécution qui "choque la conscience du monde entier". Par ailleurs, les forces américaines ont "récemment" effectué une opération pour porter secours à des otages américains mais ont échoué, a annoncé le Pentagone alors que selon le New York Times une rançon de "plusieurs millions de dollars" avait été réclamée.

Il a assuré que les Etats-Unis, qui procèdent à des frappes aériennes dans le nord de l'Irak depuis le 8 août, n'avaient pas l'intention de s'arrêter là: "Quand des Américains sont visés quelque part, nous faisons ce qui est nécessaire pour que justice soit faite".

Peu avant, l'armée américaine avait annoncé qu'une nouvelle vague de 14 bombardements avait été menée ces dernières 24 heures. Selon un haut responsable américain, le Pentagone envisage d'envoyer environ 300 soldats supplémentaires en Irak où se trouvent déjà 850 soldats et conseillers militaires, un peu plus de deux ans et demi après le retrait des troupes américaines du pays.

A. K. avec AFP