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Ukraine

Le président américain Joe Biden assure que l'Ukraine "adhérera à l'Otan"

Le président américain Joe Biden à Helsinki le jeudi 13 juillet 2023.

Le président américain Joe Biden à Helsinki le jeudi 13 juillet 2023. - ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / AFP

"Poutine a déjà perdu la guerre", a assuré jeudi le président américian Joe Biden lors d'une conférence de presse à Helsinki.

Il y a quelques jours, Joe Biden estimait que l'Ukraine "n'était pas prête" à rejoindre l'Otan. Mais au cours de sa visite ce jeudi en Finlande, pays qui a récemment rejoint l'Alliance, le président américain l'a assuré: le jour viendra où l'Ukraine "adhérera à l'Otan", mais pas tant que la guerre fait rage entre Moscou et Kiev?

"La question n'est pas de savoir s'ils doivent ou non adhérer à l'OTAN, (mais) quand ils pourront adhérer, et ils adhéreront à l'OTAN", a promis Joe Biden, au lendemain d'un sommet de l'Alliance atlantique à Vilnius où aucun calendrier pour une telle adhésion n'a été présenté.

Au cours d'une conférence de presse à Helsinki, Joe Biden a également affirmé que Vladimir Poutine avait "déjà perdu la guerre" en Ukraine et qu'il n'y avait "pas de possibilité pour lui de (la) gagner".

Biden minimise le risque nucléaire

Il a ajouté s'attendre à ce que la contre-offensive ukrainienne pousse Moscou à négocier, précisant qu'il ne pensait pas que la guerre durerait plusieurs années.

"J'espère, et c'est mon attente, que l'Ukraine fera des progrès significatifs dans son offensive et que cela débouchera sur un règlement négocié à un moment ou à un autre", a affirmé Joe Biden.

Acculée, la Russie pourrait-elle avoir recours à l'arme nucléaire? Après de nouvelles menaces de Moscou liées à l'éventuelle livraison de F-16 occidentaux à l'Ukraine, le président des États-Unis s'est évertué à minimiser ce risque:

"Je ne crois pas qu'il y ait une réelle perspective (...) que Poutine utilise l'arme nucléaire. Non seulement l'Occident, mais aussi la Chine et le reste du monde ont dit: 'n'allez pas sur ce terrain-là'."

V.G. avec AFP