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Europe

Ukraine: l'un des observateurs de l'OSCE retenus a quitté son lieu de détention

Le leader séparatiste et maire autoproclamé de Slaviansk, Viatcheslav Ponomarev, au cours d'une conférence de presse samedi dans cette ville de l'Est de l'Ukraine.

Le leader séparatiste et maire autoproclamé de Slaviansk, Viatcheslav Ponomarev, au cours d'une conférence de presse samedi dans cette ville de l'Est de l'Ukraine. - -

Onze observateurs de l'OSCE sont toujours détenus par des séparatistes, qui les considèrent comme des "prisonniers de guerre" et veulent les échanger.

L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a annoncé dimanche l'envoi d'une équipe de négociateurs à Slaviansk, dans l'Est de l'Ukraine, pour chercher à obtenir la libération de ses observateurs militaires retenus par des séparatistes pro-Russes. Le secrétaire général de l'organisation, un temps attendu dimanche à Kiev, ne se rendra pas sur place finalement.

Treize observateurs militaires, huit étrangers et cinq ukrainiens, étaient retenus depuis vendredi par des militaires pro-Russes. Deux d'entre eux, le chauffeur ukrainien de la mission et un observateur suédois, ont été libérés. Les séparatistes considèrent le reste des captifs comme des "prisonniers de guerre", selon les mots de leur leader, Viatcheslav Ponomarev.

Les séparatistes veulent un échange

Les membres de la missions sont retenus à la mairie. Leur leader a répété, comme il l'avait fait la veille, qu'ils ne seraient libérés qu'en échange de la libératon de militants pro-russes arrêtés par les autorités ukrainiennes.

Le responsable a toutefois rejeté le terme d'"otage", et assuré que les membres de la mission "se portaient bien". Il a confirmé qu'une équipe de négociateurs de l'OSCE était attendue sur place dans la journée pour faire le point sur leur situation.

La Pologne a qualifié l'enlèvement d'observateurs de l'OSCE par les séparatistes pro-russes en Ukraine de "méthodes terroristes inacceptables", dans un communiqué diffusé dimanche par le Bureau de sécurité nationale (BBN) auprès du président Bronislaw Komorowski.

M. T. avec AFP