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Guerre en Ukraine: Zelensky évoque des signaux "positifs" lors des pourparlers avec la Russie

Volodymyr Zelensky, le dimanche 20 mars 2022.

Volodymyr Zelensky, le dimanche 20 mars 2022. - PRESIDENCE UKRAINIENNE / AFP

Alors que négociations entre l'Ukraine et la Russie ont eu lieu en Turquie ce mardi, le président Zelensky s'est dit relativement optimiste, sans pour autant baisser sa garde.

Les signaux en provenance des négociations russo-ukrainiennes de mardi en Turquie sont "positifs", mais l'Ukraine n'a pas pour autant "l'intention de relâcher" ses efforts militaires, a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

"Nous pouvons dire que les signaux que nous entendons dans les négociations sont positifs, mais ils ne font pas oublier les explosions ou les obus russes", a-t-il dit dans un message-vidéo posté sur Telegram.

Mais "nous ne voyons pas de raisons de croire les paroles prononcées par les différents représentants d'un État (la Russie, ndlr) qui continue à se battre avec l'intention de nous détruire", a aussitôt tempéré Volodymyr Zelensky. "La situation n'est pas devenue plus facile, l'ampleur des défis n'a pas diminué, l'armée russe a toujours un potentiel important pour poursuivre les attaques contre notre État", a-t-il ajouté.

Vladimir Poutine va étudier les propositions de Kiev

Dans ce contexte, "il ne faut pas s'attendre à ce que les négociations (entre Kiev et Moscou) entraînent la levée des sanctions contre la Fédération de Russie. Cette question-là ne peut être envisagée qu'une fois la guerre terminée et que nous aurons récupéré ce qui est à nous", a mis en garde le président ukrainien.

Après trois heures de discussions à Istanbul, le chef de la délégation russe et représentant du Kremlin, Vladimir Medinski, a quant à lui fait état de "discussions substantielles" et assuré que les propositions "claires" de Kiev en vue d'un accord seraient "étudiées très prochainement et soumises au président" Vladimir Poutine. Des annonces toutefois accueillies avec circonspection par les dirigeants occidentaux qui eux aussi disent vouloir juger Moscou sur ses actes plutôt que sur ces paroles.

A.A. avec AFP