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Guerre en Ukraine: Zelensky appelle à une rencontre avec Poutine pour "mettre fin à la guerre"

Le président ukrainien a tenu une conférence de presse à l'intérieur d'une station de métro de Kiev, pour répondre aux nombreuses questions des journalistes étrangers. Il a réaffirmé être prêt à rencontrer son homologue russe en personne, pour trouver une issue au conflit.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé de nouveau samedi à rencontrer son homologue russe Vladimir Poutine "pour mettre fin à la guerre".

"Je pense que celui qui a commencé cette guerre pourra y mettre fin", a affirmé Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse à l'intérieur d'une station de métro du centre-ville de Kiev, répétant qu'"il n'avait pas peur de rencontrer" son homologue russe si cela permettait de parvenir à un accord de paix entre la Russie et l'Ukraine.

"J'ai insisté dès le début sur les négociations avec le président russe", a-t-il rappelé. Et d'ajouter: "Ce n'est pas que je veux (le rencontrer), c'est que je dois le rencontrer de façon à régler ce conflit par la voie diplomatique". "Nous avons confiance en nos partenaires, mais il n'y a aucune confiance avec la Russie", a-t-il toutefois déclaré.

Les négociations suspendues au sort des militaires de Marioupol

Le président ukrainien a par ailleurs prévenu que Kiev abandonnerait les négociations avec Moscou si les militaires ukrainiens retranchés dans le vaste complexe métallurgique d'Azovstal à Marioupol dans le sud-est de l'Ukraine sont tués par l'armée russe.

"Si nos hommes sont tués à Marioupol et si des pseudo-referendums sont organisés dans la région de Kherson (sud, ndlr), alors l'Ukraine se retirera de tout processus de négociation", a-t-il affirmé.

Il s'est aussi dit "prêt" à "un échange de nos militaires qui défendent Marioupol", sous "n'importe quel format", pour sortir "ces gens qui se trouvent dans une situation horrible, encerclés".

Il a précisé que "le dernier contact" avec les soldats retranchés dans les souterrains de l'immense usine Azovstal remontait "à il y a une heure".

"Aujourd'hui est l'un des jours les plus durs" depuis le début du siège russe sur Marioupol, début mars, a-t-il dit.
F.R. avec AFP