BFMTV
Europe

Guerre en Ukraine: Poutine assure n'avoir "aucun autre moyen" pour défendre la Russie

Le président russe Vladimir Poutine lors d'une réunion avec les membres du conseil de sécurité russe, le 21 février 2022 à Moscou

Le président russe Vladimir Poutine lors d'une réunion avec les membres du conseil de sécurité russe, le 21 février 2022 à Moscou - Alexey NIKOLSKY © 2019 AFP

Le président russe a justifié jeudi l'invasion de l'Ukraine par les militaires russes en expliquant que cette décision "relève de mesures de contraintes" et qu'il n'existe pas "d'autre moyen" de défendre son pays.

La Russie n'avait "pas d'autre moyen" pour se défendre que de lancer ses forces en Ukraine, a affirmé jeudi le président Vladimir Poutine, au moment où l'armée russe est en train de mener une invasion de ce pays voisin.

"Ce qui se déroule actuellement relève de mesures contraintes car on ne nous a laissé aucun autre moyen de procéder autrement", a déclaré Vladimir Poutine lors d'une réunion télévisée avec des hommes d'affaires à Moscou.

"Les risques de sécurité créés étaient tels qu'il était impossible de réagir autrement", a poursuivi Vladimir Poutine, mettant en cause l'intransigeance de Kiev et des Occidentaux sur les exigences de sécurité de la Russie.

"Ils auraient pu nous faire courir de tels risques que nous n'aurions pas su comment le pays aurait survécu", a poursuivi le président russe, dont le pays a exigé pendant des semaines la promesse que l'Ukraine n'intègrerait jamais l'Otan.

Ne pas "porter atteinte au système économique mondial"

Vladimir Poutine a aussi assuré ne pas vouloir porter atteinte au système économique et ne pas vouloir en être exclu, alors que son invasion de l'Ukraine a pétrifié les marchés et expose la Russie à des sanctions occidentales dévastatrices.

"La Russie continue de prendre part à l'économie mondiale", a-t-il indiqué, ajoutant que Moscou "ne compte pas porter atteinte au système dans lequel elle se trouve elle-même".

Il a affirmé que la Russie s'est "préparée" à l'adoption de nouvelles sanctions contre son économie, appelant les entrepreneurs à être "solidaires" du gouvernement russe.

E.R. avec AFP