Ukraine: Macron assure que "nous répondrons sans faiblesse" à "cet acte de guerre" de la Russie

Le chef de l'Etat s'est exprimé jeudi après-midi et promis des sanctions contre la Russie à "la hauteur de l’agression dont elle se rend coupable".

À l'issue du Conseil de sécurité qui s'est tenu ce jeudi matin, Emmanuel Macron a dénoncé en début d'après-midi la décision du président russe d'engager une "opération militaire" en Ukraine qu'il a qualifiée "d'acte de guerre" et promis des sanctions.

"La Russie a engagé une attaque massive contre l’Ukraine" a-t-il commencé par rappeler au début de son allocution. "À cet acte de guerre nous répondrons sans faiblesse, avec sang-froid, détermination et unité" a prévenu Emmanuel Macron.

Des sanctions "à la hauteur de l'agression"

Le président français a apporté une nouvelle fois son soutien à l'Ukraine et salué "son courage et sa détermination", avant d'assurer "qu'en reniant sa parole, en refusant la voix diplomatique, en choisissant la guerre", Vladimir Poutine a "bafoué la souveraineté de l'Ukraine" et a plus largement "porté l'atteinte la plus grave à la paix à la stabilité en Europe".

Si les alliés européens avaient "anticipé cette crise" et "tout fait pour l'éviter", "elle est là et nous sommes prêts" a encore assuré Emmanuel Macron.

Quant aux sanctions, "elles seront à la hauteur de l’agression dont elle se rend coupable, sur le plan militaire, économique, autant que dans le domaine de l’énergie. Nous serons sans faiblesse, nous appuierons l’Ukraine sans hésiter, et nous prendront toutes nos responsabilités pour protéger la sécurité et la souveraineté de nos alliés européens" a prévenu le chef de l'État français.

De nouvelles décisions seront prises à l'occasion du G7 ce jeudi, du Conseil européen organisé à Bruxelles en fin de journée, et lors du sommet de l'Otan prévu vendredi.

"Nous demanderons à la Russie de rendre des comptes au conseil de sécurité des Nations unies et tâcherons de batir l'unité internationale" a encore déclaré le président français.

Il a aussi annoncé qu'il reviendra parler dans "les heures qui viennent" et qu'il s'exprimera devant le Parlement vendredi.

Emilie Roussey