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Espagne: une femme arrive enchaînée à l’hôpital après avoir échappé aux griffes de son ravisseur

Des policiers devant l'Alcazar de Séville, en 2016 (photo d'illustration).

Des policiers devant l'Alcazar de Séville, en 2016 (photo d'illustration). - Cristina Quicler - AFP

Un homme a été arrêté pour tentative d’enlèvement après qu’une femme, portant une chaîne autour du cou, s’est présentée dans un hôpital à Miranda de Ebro. L'homme avait déjà été condamné pour kidnapping et abus sexuels sur mineur en 2015.

Enchaînée des mains jusqu’au cou. Ce lundi 20 novembre, une femme de 40 ans s’est présentée à l’hôpital de Santiago Apóstol à Miranda de Ebro en Espagne, les mains menottées par des chaînes et reliées à son cou.

Selon le quotidien espagnol, El País, la femme se serait échappée des griffes de son agresseur qui l'avait séquestrée chez lui quelques heures plus tôt. Alors qu'elle quittait l'hôpital, l'homme aurait proposé de la déposer au centre-ville en voiture.

Une fois dans le véhicule, son ravisseur aurait prétexté devoir "récupérer des affaires chez lui", indique le quotidien El Periódico, persuadant ainsi la femme d'entrer dans sa maison, avant de la frapper au visage. Après avoir repris connaissance, la victime était attachée par une chaîne sur laquelle l’agresseur présumé ne cessait de tirer dans l’intention de l’étouffer.

Selon les déclarations de la victime à la police, la jeune femme a profité du fait que son agresseur la laisse sans surveillance pour s’enfuir.

Condamné pour kidnapping et abus sexuels en 2015

Afin de faciliter l’arrestation de son agresseur, la victime a pu conduire les autorités à la maison du suspect dans le quartier de Las Matillas, indique El País. L'homme a été arrêté, puis placé en liberté provisoire, ce mercredi 29 novembre par le Tribunal de première instance de Miranda de Ebro, rapporte le quotidien national.

Selon le journal local Diario de Burgos, l'homme avait déjà été condamné à six ans de prison pour kidnapping et abus sexuels sur une fillette de 9 ans en 2015.

L’unité de "violence familiale et domestique" de la police nationale est actuellement en charge de l’affaire.

Orlane Edouard