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Espagne

Espagne: des pluies torrentielles entraînent d'importantes inondations, Madrid en état d'alerte

Depuis ce samedi, des torrents de pluie se sont déversés dans une partie du pays, causant d'importantes inondations. La capitale est en alerte et les Madrilènes appelés à ne pas sortir.

Des torrents de pluie dans les rues. Depuis ce samedi, d'importantes précipitations ont touché une partie de l'Espagne, notamment la Catalogne, causant des inondations qui se poursuivent dimanche. L'Agence météorologique nationale espagnole (AEMET) a ainsi placé une grande partie de l'Espagne en état d'alerte pour fortes pluies.

Onze communautés autonomes sont en alerte, rapporte El País, dont celles de Tolède et Madrid, placées en alerte rouge. Tout au long de la journée de dimanche, de fortes pluies devraient tomber sur la capitale espagnole, où plus de 120 litres d'eau par mètre carré pourraient s'accumuler, selon l'AEMET.

Les Madrilènes appelés à rester chez eux

Le conseil municipal de Madrid a ainsi demandé aux habitants, sur les réseaux sociaux, de "rester à l'intérieur et de ne pas sortir, sauf en cas de nécessité. Le match de la quatrième journée de Liga entre l'Atletico Madrid et le Séville FC, prévu dimanche soir, a par ailleurs été reporté en raison de la météo.

La Renfe, la société des chemins de fer espagnols, a annoncé l'interruption de la circulation des trains entre la Catalogne et la province de Valence. Dans le delta de l'Ebre, particulièrement touché, une autoroute a dû fermer plusieurs heures entre Tarragone et Castellón.

Deux personnes ont dû être secourues à proximité d'Alcanar, dans la province de Tarragone, après que les intempéries ont entraîné l'effondrement du toit de leur maison. Les sapeurs-pompiers ont reçu quelque 200 appels liés aux inondations dans cette zone. La ville d'Alcanar a d'ailleurs été frappée d'une mesure de confinement, avant de la lever ce dimanche.

Début juillet, d'importantes inondations avaient déjà touché le nord de l'Espagne, dont la ville de Saragosse, sans faire de victimes.

Fanny Rocher avec AFP