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Crash du MH17: le train transportant les corps quitte la zone rebelle

L'équipe d'enquêteurs envoyée par les Pays-Bas a enfin pu examiner les corps des victimes, lundi matin.

L'équipe d'enquêteurs envoyée par les Pays-Bas a enfin pu examiner les corps des victimes, lundi matin. - -

Par ailleurs, les enquêteurs venus des Pays-Bas, qui ont pu examiner les corps dans la matinée, auront "un accès sécurisé" au site du crash.

Le train réfrigéré transportant plus de 280 corps des victimes du crash du vol MH17 a quitté lundi soir la gare de Torez, en zone rebelle. Le convoi doit gagner Kharkiv, une grande ville contrôlée par les forces loyalistes, où les corps seront examinés et identifiés avant d'être remis aux familles.

Par ailleurs, les enquêteurs venus des Pays-Bas, qui ont pu examiner les corps dans la matinée, auront "un accès sécurisé" au site du crash, a assuré le premier ministre malaisien lors d'une conférence de presse. Il a aussi précisé que les boîtes noires de l'appareil seront, elles remises, à la Malaisie pour déterminer avec plus de précisions les causes du crash.

"Le stockage des corps est de bonne qualité", avait cependant brièvement déclaré Peter Van Vilet, expert médico-légal hollandais, responsable de la mission dans l'Est, au milieu de 50 hommes en armes devant la gare de Torez.

Une "insulte" aux familles

Le départ du train avait été retardé par les rebelles prorusses qui demandaient qu'il soit convoyé par des experts internationaux et non par les autorités ukrainiennes. Selon un chef rebelle, 282 corps sur 298 passagers de l'avion malaisien ont été retrouvés.

Le Conseil de sécurité a adopté lundi une résolution réclamant des séparatistes prorusses qu'ils permettent un accès libre et sécurisé au site du crash du vol MH17, qu'ils protègent "l'intégrité" du site et cessent les hostilités dans cette zone. Le texte, mis au point par l'Australie et coparrainé par 23 pays dont la France, "condamne dans les termes les plus forts possibles" l'attaque qui a abattu l'avion dans l'est de l'Ukraine et réclame que les responsables rendent des comptes.

Barack Obama avait dénoncé "une insulte" aux familles et demandé que la Russie et son président Vladimir Poutine fasse pression sur les séparatistes.

S.A. avec AFP