Belgique: un jeune homme de 22 ans soupçonné d'activité terroriste inculpé et écroué

La police belge a arrêté ce samedi un jeune homme de 22 ans soupçonné de s'être radicalisé. Il a depuis été inculpé et écroué.

Un Belge de 22 ans soupçonné d'être lié à des islamistes radicalisés a été inculpé pour participation aux activités d'un groupe terroriste, puis écroué, a appris l’AFP ce lundi de sources concordantes.

Samedi, le jeune homme -Jimmy K.- avait été interpellé au domicile de sa grand-mère à Wavre, une ville située à une trentaine de kilomètres de Bruxelles. Le parquet fédéral a annoncé ce lundi qu’il avait été inculpé hier par un juge d'instruction de Mons pour "participation aux activités d'un groupe terroriste", et placé sous mandat d'arrêt.

Un ordinateur et des téléphones saisis

Outre Wavre, le parquet a précisé que des perquisitions avaient également été effectuées dans deux autres communes de Wallonie, dont Comines où le jeune homme est domicilié.

D’après la chaîne belge RTL, un ordinateur et des téléphones auraient notamment été saisis lors de ces perquisitions.

"On n'a aucune idée s'il avait des projets d'attaque mais des éléments attestent de sa radicalisation et de contacts avec des personnes radicalisées", a précisé une source proche de l'enquête à propos du suspect.

D'après le quotidien La Dernière heure, le jeune homme s'était converti à l'islam après le décès de sa mère il y a trois ans. Il fréquentait la communauté musulmane de Wavre lors des visites à sa grand-mère dans cette commune.

"Il y a beaucoup de musulmans dans le quartier. Il aimait se retrouver avec eux. Un jour, il s'est converti mais uniquement pour la prière", a affirmé sa grand-mère à la DH.

La Belgique, dont plusieurs centaines de ressortissants sont allés combattre le régime de Bachar al-Assad en Syrie, a été le théâtre de plusieurs attaques jihadistes ces dernières années.

Le 22 mars 2016, un double attentat suicide avait fait 32 morts et plus de 340 blessés à l'aéroport de Bruxelles-Zaventem et dans une station de métro de la capitale. Perpétrée par la cellule franco-belge à l'origine des attentats parisiens du 13 novembre 2015 (130 morts), la double attaque avait été revendiquée par l'organisation jihadiste Daesh.

Aude Solente avec AFP