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Pakistan

Malala, adolescente victime des talibans, soignée au Royaume-Uni

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Malala, 14 ans, connue pour son combat pour le droit à l'éducation des filles au Pakistan, a été blessée par balles par des talibans le 9 octobre à Mingora. Elle est arrivée mardi à l'hôpital de Birmingham en Grande-Bretagne pour être soignée.

Malala, la petite pakistanaise prise pour cible lors d'une attaque des talibans la semaine dernière est arrivée en Angleterre pour se faire soigner. Depuis l’âge de 11 ans, elle s’est engagée dans la lutte pour le droit à l’éducation des filles. Elle a été prise en charge à l'hôpital de Birmingham connu pour s'occuper des victimes de graves traumatismes.

Après une dizaine d’heures de vol, l’avion se pose enfin. A son bord, Malala, 14 ans. Direction l’hôpital spécialisé des Midlands à Birmingham. Il est spécialisé dans le traitement des victimes de graves traumatismes. La jeune adolescente doit y recevoir des soins intensifs.

Deux balles dans la tête et le cou

"Les médecins pensent qu’elle a une chance de bien s’en remettre. Evidemment il serait inapproprié de lui faire subir ces opérations s’il n’y avait pas d’espoir qu’elle se rétablisse", a précisé le directeur de l’hôpital après son arrivée.

Les médecins doivent soigner la jeune fille qui a reçu il y a une semaine deux balles dans la tête et le cou. Après une attaque des talibans pakistanais à la sortie de son école. Une tentative d’assassinat à laquelle Malala a survécu miraculeusement.

Victime de son combat en faveur de l’éducation des filles, la jeune fille est devenue un modèle dans son pays et à l’extérieur. En Grande-Bretagne, Malala pourrait avoir besoin de chirurgie réparatrice et d’un suivi thérapeutique neurologique.

Menacée d'être attaquée à nouveau

"Le Pakistan a organisé avec les Emirats arabes unis le transport de Malala par avion médical vers la Grande-Bretagne", a indiqué dans un communiqué l'armée pakistanaise, qui s'occupait d'elle depuis l'attaque dont elle a été victime.

Son départ n'a été annoncé qu'après le décollage de l'avion par mesure de sécurité car "des insurgés avaient menacé de l'attaquer à nouveau", a précisé lundi le ministre de l'Intérieur Rehman Malik.