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Asie

MH370: les thèses du suicide du pilote ou d'une anomalie mécanique écartées

Des militaires recherchent des débris de l'épave du MH370, mystérieusement disparu il y a un an.

Des militaires recherchent des débris de l'épave du MH370, mystérieusement disparu il y a un an. - Abis Nicolas Gonzalez - Australien Defence - AFP

Un an jour pour jour après la disparition du vol de la Malaysia Airlines, le mystère reste entier. Dimanche, des experts ont écarté les pistes d'une implication de l'équipage ou d'une anomalie mécanique.

Pas d'élément nouveau, mais des pistes d'explication qui s'effacent. Dimanche, un an jour pour jour après la disparition du vol MH370, des experts indépendants ont fait part des résultats de leurs recherches. Ils écartent définitivement tout accident mécanique, et blanchissent totalement l'équipage, qui ne peut être incriminé selon eux dans ce crash.

"Aucun signe comportemental d'isolement social, de changements d'habitudes ou de centres d'intérêt, de négligence de soi, de consommation de drogue ou d'alcool, tant chez le pilote et le premier officier (co-pilote, ndlr) que le personnel de cabine, n'a été trouvé", indique le document rendu public à Kuala Lumpur, capitale de la Malaisie. 

Le pilote blanchi de tout soupçon

A plusieurs reprises, la piste d'un suicide du pilote, Zaharie Ahmad Shah, connu pour ses liens avec l'opposition indonésienne, avait été évoquée. Les enquêteurs avaient ainsi découvert que le capitaine était la seule personne à bord à n’avoir prévu aucun rendez-vous amical, familial ou professionnel après la date du 8 mars. Ses proches ont pourtant toujours clamé haut et fort qu'il n'avait aucune tendance suicidaire. Son nom est désormais blanchi.

L'enquête n'a pas non plus mis en évidence d'anomalie mécanique sur le Boeing 777 de la compagnie Malaysian Airlines avant sa disparition le 8 mars 2014. Ce rapport ne permet donc pas d'en apprendre plus sur les raisons ou les circonstances de ce crash, l'un des plus mystérieux de l'histoire.

A. G. avec AFP