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Corée du Nord

Vers un nouvel essai nucléaire de la Corée du Nord? Les États-Unis ne seraient "pas surpris"

Des personnes sont assises près d'une télévision diffusant un journal télévisé avec des images d'archives d'un test de missile nord-coréen, dans une gare de Séoul, le 24 mars 2022. La Corée du Nord a tiré un missile balistique intercontinental (ICBM) le 24 mars, a déclaré le président sud-coréen Moon Jae-in, la première fois que Pyongyang lance une arme aussi puissante depuis 2017.

Des personnes sont assises près d'une télévision diffusant un journal télévisé avec des images d'archives d'un test de missile nord-coréen, dans une gare de Séoul, le 24 mars 2022. La Corée du Nord a tiré un missile balistique intercontinental (ICBM) le 24 mars, a déclaré le président sud-coréen Moon Jae-in, la première fois que Pyongyang lance une arme aussi puissante depuis 2017. - Anthony WALLACE / AFP

Ce dimanche, le conseiller à la sécurité nationale du président américain Jake Sullivan a indiqué qu'un nouveau test nucléaire mené par Pyongyang "ne serait pas une surprise".

Les États-Unis ne seraient "pas surpris" que la Corée du Nord procède à un nouvel essai nucléaire, après son test de missile balistique intercontinental cette semaine, a affirmé le conseiller à la sécurité nationale du président américain, Jake Sullivan.

"Je m'inquiète depuis un certain temps que la Corée du Nord ne réalise ce qui serait son septième essai nucléaire", a déclaré Jake Sullivan dans une interview diffusée dimanche sur la chaîne de télévision CBS.

"Je ne vois pas d'indications que cela va se produire dans l'immédiat", a-t-il ajouté.

"Mais cela ne serait pas une surprise si la Corée du Nord procédait à un autre test nucléaire en lien avec sa capacité de missile balistique intercontinental", a-t-il poursuivi. Il a souligné que Pyonygang avait commencé à tester cette capacité il y a plusieurs années et "continuait à le faire".

Condamnation des Nations unies

La Corée du Nord a affirmé jeudi avoir testé avec succès, et sous la supervision de son dirigeant Kim Jong Un en personne, son nouveau missile balistique intercontinental (ICBM) à combustible solide.

Ce missile, un Hwasong-18 qui n'aurait été utilisé qu'une seule fois auparavant, en avril, a parcouru 1001 km à une altitude maximale de 6648 km avant de s'abîmer dans la mer de l'Est, a assuré l'agence officielle de presse KCNA, employant le nom coréen de la mer du Japon.

Le numéro un nord-coréen a qualifié l'an passé "d'irréversible" le statut de puissance nucléaire de son pays et appelé à un développement accru d'armements, notamment d'armes nucléaires tactiques.

Les Nations unies, les États-Unis et leurs alliés, dont la France, ont fermement condamné le tir de missile, en violation des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU.

Jake Sullivan n'en a pas moins réitéré l'offre de négociations des États-Unis, assurant que Washington était "prêt à s'asseoir et à discuter sans conditions préalables de leur programme nucléaire".

Ariel Guez avec AFP