BFMTV
Corée du Nord

La Corée du Nord crée un jour férié pour marquer le tir d'un missile intercontinental

Photo diffusée le 25 mars 2022 par l'agence nord-coréenne Kcna du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un (c) applaudissant pendant un tir un missile balistique intercontinental Hwasong-17 dans un lieu non précisé en Corée du Nord, le 24 mars 2022

Photo diffusée le 25 mars 2022 par l'agence nord-coréenne Kcna du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un (c) applaudissant pendant un tir un missile balistique intercontinental Hwasong-17 dans un lieu non précisé en Corée du Nord, le 24 mars 2022 - STR © 2019 AFP

Le 18 novembre va devenir un jour férié en Corée du Nord pour célébrer l'anniversaire du tir du Hwasong-17 en 2022, surnommé le "missile monstre".

La Corée du Nord a créé un nouveau jour férié pour célébrer l'anniversaire du tir d'essai réussi de son missile balistique intercontinental (ICBM) Hwasong-17 l'année dernière, a annoncé, ce dimanche 5 novembre, l'agence d'État nord-coréenne KCNA.

Le 18 novembre 2022, Pyongyang a effectué ce que l'on pense être le premier test en vol complet du Hwasong-17, surnommé le "missile monstre" par les analystes militaires.

Cet anniversaire a été désigné comme un jour férié lors d'une réunion de l'Assemblée populaire suprême, a indiqué KCNA dimanche.

"L'instauration de la Journée de l'industrie des missiles marque un événement spécial dans notre parcours sacré de développement de la défense nationale", a-t-elle ajouté.

Une "puissance nucléaire de classe mondiale"

Avec ce lancement, la Corée du Nord a "montré au monde la majesté d'une puissance nucléaire de classe mondiale et la nation qui possède le missile balistique intercontinental le plus puissant", selon l'agence.

La Corée du Nord procède fréquemment à des essais d'armes importants lors de jours fériés, et le Service national du renseignement sud-coréen (NIS) a déclaré la semaine dernière que le pays était sur le point de préparer un troisième lancement de satellite de reconnaissance militaire.

Après l'échec de sa deuxième tentative en août, Pyongyang a déclaré qu'il procéderait à un troisième lancement en octobre, mais celui-ci ne s'est jamais concrétisé.

Selon les analystes, il existe un chevauchement technologique important entre les capacités de lancement dans l'espace et le développement d'ICBM, dont Pyongyang s'est vu interdire l'utilisation en vertu de multiples sanctions des Nations unies.

La Corée du Nord a procédé à un nombre record d'essais d'armes cette année en dépit des sanctions internationales. Elle a également inscrit en septembre son statut de puissance nucléaire dans sa Constitution.

O.E. avec AFP