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États-Unis

Une ville des Etats Unis veut rendre le port d'armes obligatoire

Rendre le port d'armes obligatoire pour renforcer la sécurité des citoyens, telle est la curieuse proposition soumise aux habitants de la petite ville de Nelson, en Géorgie.

Rendre le port d'armes obligatoire pour renforcer la sécurité des citoyens, telle est la curieuse proposition soumise aux habitants de la petite ville de Nelson, en Géorgie. - -

SUR LES INTERNETS – Un policier pour surveiller une ville, c'est peu. D'où cette idée: imposer le port d'arme aux citoyens. Il fallait y penser...

Oubliez le débat sur la détention d'armes aux Etats-Unis, il semble dépassé. En tout cas, rapporte wsbtv.com, les habitants de Nelson en Géorgie sont confrontés à une drôle de proposition: posséder une arme à feu pour ne pas être hors-la-loi.

Les hasards des circonscriptions administratives faisant, Nelson est à cheval entre les comtés de Pickens au nord et Cherokee au sud. Cette situation particulière a pour effet de ne doter la ville que d'un policier. Ainsi, pendant les seize heures où ce représentant de la loi ne travaille pas, les 1.314 âmes que compte la ville sont laissées à elles-mêmes. Bien sûr, les shérifs des comtés environnants peuvent être sollicités, mais le temps d'intervention est loin d'être optimal.

La règle: une arme dans chaque foyer, sauf exception

L'idée, explique le conseiller municipal Duane Cronic, est donc de "faire de chaque chef de foyer" de la ville un auxiliaire de police armé. L'obligation serait de "posséder et d'entretenir une arme à feu". Des exceptions sont cependant prévues pour "les gens mentalement dérangés ou physiquement incapables d'utiliser une arme, les criminels, ou encore ceux que peuvent objecter des convictions religieuses", indique le conseiller.

A première vue, cette proposition peut sembler farfelue, mais il existe des précédents, rapporte le Time. Ainsi, en 1982, la cité de 30.000 habitants de Kennesaw, toujours en Géorgie, avait imposé à chaque foyer la possession d'au moins une arme à feu avec ses munitions. Une directive apparemment suivie par la moitié de la population de cette ville rapporte Bloomberg.

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David Namias