Etats-Unis: un petit drone retrouvé dans les jardins de la Maison Blanche

Un drone a été retrouvé dans les jardins de la Maison Blanche par le "Secret Service" lundi. A priori, il ne représentait aucun danger pour la sécurité, d'autant que le président Obama n'était pas présent.

Un petit drone ne présentant a priori aucun danger a été retrouvé dans les jardins de la Maison Blanche, a indiqué lundi le porte-parole de l'exécutif américain interrogé sur des informations évoquant la présence d'un petit drone.

"Un appareil a été retrouvé par le Secret Service à la Maison Blanche", a déclaré Josh Earnest, porte-parole de Barack Obama, lors d'un point de presse à New Delhi où le président américain effectue actuellement une visite de trois jours en compagnie de sa femme Michelle.

Le drone ne représentait "aucune menace"

"Selon les premiers éléments rassemblés, il ne représente aucune menace pour personne à la Maison Blanche", a-t-il ajouté.

Le Secret Service a précisé que l'engin, un "quad copter", avait été détecté par un de ses agents "vers 3h08" (8h08 GMT) du matin.

Le drone "mesurait environ 60 cm de diamètre. Il volait à très basse altitude et s'est écrasé du côté sud-est du complexe" de la Maison Blanche, a précisé le Secret Service dans un communiqué.

"Une alerte a été immédiatement déclenchée et le complexe a été bouclé jusqu'à ce que l'appareil soit examiné", a-t-il conclu. Une enquête est en cours pour identifier le ou les suspects.

Le "quad copter" est un drone vendu dans le commerce, accessible au grand public. Sur le site du distributeur en ligne Amazon, un exemplaire coûte 60 dollars. Cet aéronef commandé à distance pèse moins de 1 kg, il est muni de quatre hélices et peut être équipé d'un appareil photo.

Des incidents trop nombreux

Déjà en septembre 2014 plusieurs incidents, dont l'intrusion d'un homme armé, avaient mis à mal la sécurité du président. Une vive polémique s'en était suivie, contraignant Julia Pierson, la directrice des services de sécurité du président, à démissionner. L'image de cette police d'élite qui comprend 6.500 hommes et femmes avait été durablement écornée, d'autant qu'elle avait déjà été ternie ces dernières années par des scandales liés à la prostitution et à l'alcool.

Par ailleurs à la mi-janvier, la maison du vice-président Joe Biden, dans l'Etat du Delaware (est), a été la cible de tirs. Joe Biden et son épouse n'étaient pas dans la maison au moment où les tirs sont survenus. 

Mais la Maison Blanche n'a pas le monopole de ces survols. L'Elysée a aussi été survolé, quelques secondes, par un drone le 20 janvier.

D. N. avec AFP