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États-Unis: l'ancien vice-président républicain Mike Pence retire sa candidature à la présidentielle 2024

Mike Pence en 2022.

Mike Pence en 2022. - Ryan M. Kelly

L'ancien vice-président des États-Unis Mike Pence, qui était à la peine dans les sondages, a décidé ce samedi 28 octobre de retirer sa candidature à l'investiture du Parti républicain en vue de l'élection présidentielle 2024.

Une petite victoire pour Donald Trump. L'ancien vice-président des États-Unis Mike Pence a annoncé ce samedi 28 octobre retirer sa candidature à l'investiture du Parti républicain en vue de l'élection présidentielle de 2024.

"Je suis venu vous dire que c'est devenu clair pour moi : ce n'est pas mon heure", a déclaré Mike Pence, en s'adressant à la Coalition juive républicaine (RJC) réunie en convention à Las Vegas, dans le Nevada.

"Après mûre réflexion et prière, j'ai décidé de suspendre ma campagne pour la présidence", a-t-il dit.

Le candidat Mike Pence, qui était à la peine dans les sondages avec quelque 3,8% des intentions de vote selon le site spécialisé fivethirtyeight.com, n'avait guère de chance face à son ancien patron Donald Trump qui fait figure de grand favori des primaires républicaines, malgré ses déboires judiciaires.

Aucune consigne de vote

Il n'a donné aucune consigne visant à soutenir tel ou tel autre candidat lors de cette adresse qui a pris son auditoire complètement de court.

Les huit principaux candidats à l'investiture du Parti républicain doivent tous s'exprimer lors de ce rassemblement durant le weekend dont Donald Trump, qui caracole en tête des sondages, et son plus proche rival, le gouverneur de Floride Ron DeSantis.

Après des années de loyauté indéfectible à Donald Trump, son ancien vice-président a changé de ton après l'assaut contre le Capitole, le 6 janvier 2021.

Et ce chrétien évangélique, farouche opposant à l'avortement, avait même décidé de défier son ancien patron lors des primaires républicaines de 2024 mais ses chances étaient très vite apparues réduites.

Les militants fidèles à l'ancien président le considèrent en effet comme un "traître" parce qu'il a certifié au Congrès la victoire de Joe Biden à la présidentielle de 2020.

J.Bro avec AFP