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États-Unis

Élection présidentielle américaine 2024: Biden n'a pas encore pris de décision "définitive" sur une candidature

Joe Biden, devant la Maison Blanche, le 13 décembre 2022

Joe Biden, devant la Maison Blanche, le 13 décembre 2022 - DREW ANGERER / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP

Le président des États-Unis explique ce mercredi qu'il a "l'intention" de briguer un second mandat à la tête du pays, malgré les nombreuses critiques sur son âge.

Joe Biden, 80 ans, a dit ce mercredi qu'il avait "l'intention" de se représenter en 2024 mais qu'il n'avait "pas encore pris de décision définitive", dans une interview à la chaîne PBS.

"Je suis quelqu'un qui croit au destin. Je serais tout à fait honnête avec les Américains si je pensais qu'un problème de santé ou quoi que ce soit m'empêche de faire mon travail", a aussi déclaré le président américain, en invitant à nouveau ceux qui s'inquiètent de son âge à le "regarder" à l'oeuvre.

Son allocution pugnace devant le Congrès a pourtant été interprétée comme un lancement de campagne, et le démocrate a voulu continuer sur sa lancée dans le Wisconsin, un État agricole du nord qu'il n'a remporté que difficilement face à l'ancien président Donald Trump en 2020.

"Mon projet économique est pour cette Amérique populaire qui se lève tous les matins pour aller travailler et qui s'échine à gagner sa vie décemment", a dit le démocrate de 80 ans dans un centre de formation pour ouvriers du bâtiment, entouré de syndicalistes en casques et gilets de chantier.

Déplacement de campagne en Floride?

Joe Biden veut au fond s'adresser au même public que son prédécesseur. Mais là où Donald Trump parle de "déclin", lui a promis des jours meilleurs, un "programme de reconstruction de l'Amérique par et pour les cols bleus".

Dans ce qui ressemble à se méprendre à une campagne avant la campagne, Joe Biden ira jeudi en Floride, un État du Sud désormais majoritairement républicain, prisé des retraités.

Il y détaillera ses programmes en faveur des sénior, montrant au passage qu'il est prêt à en découdre avec la droite dure, dont le gouverneur local Ron DeSantis est une étoile montante.

A.G avec AFP