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Brésil: l'ex-président Jair Bolsonaro relaxé dans une affaire liée à sa campagne électorale

Le président brésilien et candidat à sa réélection Jair Bolsonaro à Brasilia, le 17 octobre 2022.

Le président brésilien et candidat à sa réélection Jair Bolsonaro à Brasilia, le 17 octobre 2022. - EVARISTO SA / AFP

Accusé d'abus de pouvoir politique, l'ex-président brésilien, Jair Bolsonaro, a été relaxé par le Tribunal suprême électoral, ce mardi.

Le Tribunal suprême électoral a relaxé, ce mardi, l'ex-président brésilien Jair Bolsonaro. L’homme politique de 68 ans était poursuivi pour abus de pouvoir politique après avoir transmis en direct sur ses réseaux sociaux un discours électoral depuis le siège de la présidence brésilienne pendant la campagne présidentielle de 2022.

Jair Bolsonaro avait perdu de justesse l'élection face au président de gauche Luiz Inácio Lula da Silva (49,1% des voix contre 50,9%).

Manque de preuves suffisantes

"Il n'a pas été prouvé que la transmission a eu lieu au sein du palais du Planalto, ni que les services d'un interprète en langue des signes payés par l'État ont été utilisés", a indiqué le tribunal suprême électoral sur son site internet.

Le tribunal a également relaxé le candidat à la vice-présidence de Jair Bolsonaro, Walter Braga Netto, lui aussi poursuivi pour "abus de pouvoir politique" et de "conduite illégale pendant la campagne".

Le leader d'extrême droite reste toutefois privé d'une candidature à la présidentielle de 2026 pour s'être livré à de la désinformation sur le vote électronique et avoir suggéré l'intervention de l'armée face à une éventuelle défaillance du système l'an dernier.

L'ex-président brésilien est également visé par cinq enquêtes devant la Cour suprême, qui pourraient lui valoir des peines de prison.

Ce mardi, une commission du Congrès a recommandé qu’il soit inculpé de tentative de "coup d'État", à l'issue de son enquête sur les émeutiers bolsonaristes qui avaient saccagé les lieux de pouvoir à Brasilia le 8 janvier. Il appartiendra au bureau du procureur général de décider d'inculper ou non l'ex-président.

O.E. avec AFP