Brésil : après le drame, la colère des familles

D’après les pompiers, la licence d’autorisation de la boîte de nuit était périmée depuis le mois d’août dernier et l'évacuation aurait été rendue difficile par le service d'ordre de l'établissement.

Le Brésil est en état de choc après la tragique soirée étudiante de samedi soir où un incendie dans une discothèque de Santa Maria a fait 233 morts et près de 120 blessés.

Dans un gymnase non loin du lieu du drame, des cercueils par dizaine s'entassent et les familles, désespérées, doivent désormais identifier les corps.

"J'ai perdu beaucoup de proches, de nombreuses personnes que j’aimais, de vrais amis qui ont fini par mourir dans une tragédie, sans aucune explication" explique une personn présente.

Les survivants décrivent un film d’horreur et racontent la panique générale et les bousculades. "Un ami m’ a poussé et m’a dit 'cours, cours'. Les gens couraient et se marchaient les uns sur les autres" raconte un rescapé.

Un appel au calme

Selon les premiers éléments de l'enuête, les portes de secours étaient verrouillées et les videurs ont dans un premier temps bloqué la sortie pour s’assurer que les clients avaient bien payé leurs verres. 

D’après les pompiers, la licence d’autorisation de la boîte de nuit était périmée depuis le mois d’août dernier. Pour se prémunir contre les dérapages, les autorités ont lancé un appel au calme et appelé la population à donner son sang aux victimes blessées qui se comptent par dizaines.