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Nigeria: #BringBackOurGirls, Michelle Obama et Malala mobilisées

La photo postée par Michelle Obama sur les réseaux sociaux Instagram et Twitter, en faveur des lycéennes enlevées par Boko Haram au Nigéria.

La photo postée par Michelle Obama sur les réseaux sociaux Instagram et Twitter, en faveur des lycéennes enlevées par Boko Haram au Nigéria. - -

#BringBackOurGirls, c'est le hashtag de la campagne lancée sur les réseaux sociaux, en faveur des 276 lycéennes enlevées au Nigéria par la secte Boko Haram. Des personnalités comme Michelle Obama ou la jeune pakistanaise Malala Yousafzaï se mobilisent.

Elle est en couverture du New York Post. Et un peu partout sur les réseaux sociaux, sous le hashtag #Bring Back Our Girls (rendez-nous-nous nos filles). Michelle Obama se mobilise en faveur des lycéennes kidnappées par la secte Boko Haram au Nigéria en avril dernier.

De nombreuses personnalités ont posté sur Twitter ou Instagram leur photo avec la même phrase, dont Malala Yousafzaï, la jeune pakistanaise, miraculeusement rescapée en 2012 d'un attentat taliban et lauréate en 2013 du Prix Sakharov de la liberté de penser. Des people comme le mannequin britannique Alexa Chung ou l'actrice américaine Jada Pinkett-Smith participent également à la campagne.

Our prayers are with the missing Nigerian girls and their families. It's time to #BringBackOurGirls. -mo pic.twitter.com/glDKDotJRt
— The First Lady (@FLOTUS) 7 Mai 2014
#Malala Yousafzai tells me: "Girls in Nigeria are my sisters." http://t.co/84YToo1Tdl #BringBackOurGirls @MalalaFund pic.twitter.com/Uk8Idx6N9O
— Christiane Amanpour (@camanpour) 7 Mai 2014

Manifestations à Niamey

A Niamey, la capitale du Niger, voisin du Nigéria, des centaines de femmes ont manifesté jeudi pour demander "la libération immédiate" et le respect de la "dignité" des jeunes filles enlevées.

"Nous demandons au Conseil de sécurité des Nations unies de saisir la Cour pénale internationale afin de poursuivre pour 'crimes contre l'humanité' tous les responsables de la secte Boko Haram qui ne sont que des criminels, des individus sans foi ni loi et qui portent atteinte à l'image de la religion musulmane", a indiqué dans un communiqué la Confédération générale des associations féminies du Niger (Congafen), qui rassemble une cinquantaine d'ONG, organisatrice du rassemblement.

Jeudi matin, Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a indiqué sur notre antenne que la France allait apporter son "assistance" au Nigeria pour tenter de "repérer" les jeunes filles et les "rapatrier".

Barack Obama a assuré mardi que le Nigeria avait accepté l'envoi d'une équipe américaine d'experts pour tenter de retrouver les jeunes filles et dénoncé en Boko Haram "l'une des pires organisations terroristes".

Traitées "en esclaves"

Le 6 mai dernier, huit nouvelles fillettes ont été enlevées. Lundi, le chef de la secte islamiste, Abubakar Shekau, a indiqué dans une vidéo que les lycéennes enlevées le 14 avril dans le nord-est du Nigeria seraient traitées en "esclaves", "vendues" et "mariées" de force.

Boko Haram a revendiqué dans cette vidéo, l'enlèvement de 276 lycéennes dans leur établissement scolaire de Chibok (nord-est du Nigeria). Cinquante trois d'entre elles ont réussi à s'enfuir et 223 sont toujours en captivité, selon la police.

Access to education is a basic right & an unconscionable reason to target innocent girls. We must stand up to terrorism. #BringBackOurGirls
— Hillary Clinton (@HillaryClinton) 4 Mai 2014
Magali Rangin