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Mali

Hollande au Mali: l'action de la France "pas terminée"

François Hollande a déclaré avec le président Traoré que le combat "n'est pas terminé".

François Hollande a déclaré avec le président Traoré que le combat "n'est pas terminé". - -

Le président François Hollande a affirmé samedi que l'action de la France au Mali n'était "pas terminée", mais que les pays africains allaient bientôt "prendre le relais", au cours d'une visite dans la cité emblématique de Tombouctou, dans le nord du Mali.

C'est sous les cris de joie que François Hollande est arrivé à Tombouctou, au Mali. Après la visite d'une mosquée datant du XIVe siècle, le président français s'est exprimé devant les soldats français et maliens.

"Depuis le 11 janvier, nous avons déjà accompli beaucoup de travail, il n'est pas encore complètement terminé. Cela va prendre encore quelques semaines, mais notre objectif est de passer le relais", a déclaré le président français.

"Nous n'avons pas vocation à rester: nos amis africains vont pouvoir faire le travail qui était le nôtre jusque-là", a-t-il ajouté. "Il n'y a pas de partie du Mali qui doit échapper au contrôle de l'autorité légitime", a souligné le président français.

>> La visite de François Hollande au Mali en direct

Traoré remercie les soldats français

De son côté, le président malien par intérim Dioncounda Traoré a remercié les soldats français pour leur "efficacité" et leur "professionnalisme", qui ont permis de libérer la population du nord du Mali qui a vécu "sous la barbarie et l'obscurantisme pendant des mois et des mois".

François Hollande a aussi dénoncé lors de sa visite à Tombouctou la "barbarie" des groupes islamistes armés qui ont occupé pendant des mois le Nord du Mali, multipliant les exactions.

"Il y a vraiment une volonté d'anéantir. Il ne reste rien", a-t-il constaté, en visitant avec l'imam de la grande mosquée de Tombouctou deux mausolées de saints musulmans détruits par les jihadistes. "Nous allons les reconstruire, monsieur le président", a assuré la directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova, présente à ses côtés.

A.K. avec AFP