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Egypte

L'Egypte promet de révéler de nouveaux "secrets" sur ses pyramides

L'une des trois plus grandes pyramides d'Égypte, celle de Khéops, sur la nécropole de Gizeh, au Caire

L'une des trois plus grandes pyramides d'Égypte, celle de Khéops, sur la nécropole de Gizeh, au Caire - Khaled Desouki-AFP

De nouveaux "secrets" sur les pyramides d'Egypte seront prochainement révélés. C'est le ministre des Antiquités qui l'affirme. Les récentes trouvailles scientifiques ont en effet de quoi agiter les passionnés d'Egypte ancienne...

Le mystère millénaire des pyramides pourrait enfin être percé. Le ministre égyptien des Antiquités a promis, ce dimanche, de dévoiler de "nouveaux secrets". Miracle de ces révélations à venir? Le projet consistant à scanner avec de toutes nouvelles technologies quatre des plus célèbres monuments pharaoniques d'Égypte.

Analyses thermiques par caméras infrarouges

La mission appelée Scan Pyramids, qui réunit des scientifiques égyptiens, français, canadiens et japonais, lancée en octobre 2015, met en œuvre de manière inédite et croisée plusieurs technologies non-invasives et non-destructrices des pyramides de Khéops et de Khéphren, qui forment avec Mykérinos les célèbres pyramides de Guizeh, ainsi que deux des pyramides de Dahchour, au sud du Caire. A leur disposition: analyses thermiques par caméras infrarouges, radars sophistiqués ou encore cartographies à l'aide de drones.

Quelques semaines après son lancement, la mission avait d'ores et déjà permis de découvrir des écarts de températures importants entre différents blocs de calcaire géants contigus sur la Grande Pyramide de Guizeh, dernière des sept merveilles du monde antique encore debout, et construite il y a plus de 4.500 ans.

Des différences pouvant aller jusqu'à 6 degrés qui pourraient prouver la présence de chambres secrètes encore inexplorées. Une théorie régulièrement évoquée par certains spécialistes qui agite la communauté scientifique.

"Nous allons avoir des secrets à résoudre"

Ces anomalies thermiques avaient été relevées notamment sur la face ouest de la pyramide Rouge du site de Dahchour et sur la face nord de celle de Khéops, aux portes de la capitale.

"Cela fait des milliers d'années qu'on les regarde en se disant qu'on les connaît, mais finalement 4.000 ans plus tard on se rend compte du contraire", s'étonnait alors un ingénieur néerlandais proche de la mission.

"Ces résultats préliminaires nous indiquent qu'il y a de bonnes nouvelles" en perspectives, s'est enthousiasmé le ministre, ajoutant: "Nous allons avoir des secrets à résoudre dans les pyramides, mais il est encore bien trop tôt pour dire ce qu'ils sont". Le projet Scan Pyramids doit durer jusqu'à la fin 2016. Amis passionnés d'Egypte ancienne, un peu de patience.

Céline Hussonnois Alaya avec AFP