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Calais: 500 téléphones donnés à des associations pour les personnes exilées

Ces dons de téléphone ont été réalisés dans le cadre de l'opération "smartphone suspendu" lancée en mai dernier et menée par les Ateliers du bocage, un partenaire d'Emmaüs.

L'objectif est d'améliorer le quotidien des personnes exilées. 500 téléphones ont été distribués à plusieurs associations de Calais (Pas-de-Calais) ce mardi, des dons provenant d'Emmaüs Connect et des Ateliers du Bocage, une coopérative basée dans les Deux-Sèvres.

"Des outils essentiels" pour maintenir les liens

L’Auberge des migrants, le Secours catholique, Utopia 56, Migraction, Maison Sesame ou encore le Refugee Women’s Centre vont se les partager pour ensuite les donner à des personnes exilées se trouvant sur le littoral.

"On s'en réjouit parce que malgré ce qu'on peut penser ou entendre, une grande partie des personnes exilées présentes sur le littoral ne disposent pas de smartphones qui sont des outils essentiels du maintien du lien avec la famille", affirme Antoine Guittin, animateur de l'accueil de jour du Secours Catholique de Calais, au micro de BFM Grand Littoral.

Avant d'ajouter: "Avec un smartphone, il y a beaucoup de personnes qui peuvent passer d'une situation où elles sont perdues sans repère à une situation où elles peuvent garder un lien avec nous. On peut les orienter."

Grâce à l'opération "smartphone suspendu"

Ces dons de téléphone ont été réalisés dans le cadre de l'opération "smartphone suspendu" lancée en mai dernier et menée par les Ateliers du bocage, des partenaires d'Emmaüs. "Pour un smartphone acheté, nous faisons un don du même appareil à une association qui vient en aide aux personnes les plus modestes", peut-on lire sur leur site.

"C'est une première expérience, grâce à Ecosystem (un éco-organisme, ndlr) qui a fléché vers les ateliers du bocage, 55.000 téléphones à reconditionner. On a pu en sauver 28.000", explique Jean-Noël Coulon, coordinateur vente et stock aux Ateliers du bocage.

"On essaie d'en vendre le maximum pour leur donner une seconde vie et en faire bénéficier aux personnes en rupture numérique", continue-t-il.

Les téléphones seront distribués aux personnes exilées par les associations d'ici quelques jours.

Jérémy Mahieux et Aurélie Chialvo avec Marine Langlois