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Incendie de la mairie de Mons-en-Barœul: neuf personnes à nouveau mises en examen

Les mises en examen avaient précédemment été annulées en raison d'une erreur de procédure. Le processus judiciaire a désormais repris.

Neuf personnes ont été convoquées devant le juge d'instruction ces lundi et mardi à la suite de l'incendie de la mairie de Mons-en-Barœul.

Huit d'entre elles avaient déjà été mises en examen début juillet mais ont toutes été relâchées à cause d'une "erreur de procédure" d'origine humaine. Il manquait une signature portant sur le réquisitoire introductif qui ouvre la procédure devant le juge d'instruction. Les suspects ont donc de nouveau reçu leur mise en examen cette semaine.

Onze personnes interpellées dès début juillet

L'hôtel de ville avait été incendié dans la nuit du 28 au 29 juin, lors des émeutes en réponse à la mort de Nahel, mineur tué par un tir de police après un contrôle routier. À l'intérieur de la mairie se trouvaient encore trois policiers municipaux.

Entre le 1er et le 3 juillet, 11 personnes dont un mineur ont été interpellées après des investigations menées par la police judiciaire. Elles avaient toutes été mises en examen pour "violences volontaires sur personnes dépositaires de l'autorité publique", "participation avec arme à un attroupement" et "participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre un crime".

Cinq suspects avaient été incarcérés et quatre avaient été placés sous contrôle judiciaire.

Début juillet, le parquet de Douai avait demandé à la chambre d'instruction d'annuler "le réquisitoire introductif et les actes qui s'en suivent" à cause de ce vice de procédure. La procureure avait toutefois confirmé que la phase de mise en examen allait se poursuivre.

Juliette Moreau Alvarez