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Hautmont: le chien poignardé par son propriétaire a été euthanasié, l'homme condamné à six mois de prison ferme

Un berger malinois.

Un berger malinois. - Pixabay

Le propriétaire du chien a également interdiction de détenir un animal pour les dix prochaines années, après avoir poignardé son malinois. L'association Stéphane Lamart déplore une peine pas assez sévère.

L'homme qui avait poignardé son chien à Hautmont (Nord) avant de tenter de l'enterrer vivant dans la nuit de samedi 24 à dimanche 25 février a été jugé en comparution immédiate ce mardi 27 février. Il a écopé de 18 mois de prison, dont six mois ferme avec mandat de dépôt.

Il a également interdiction de posséder un animal pendant les dix prochaines années, et devra payer 800 euros au titre des dommages et intérêts et reverser 800 euros au titre des frais judiciaires à l'association Stéphane Lamart, qui avait déposé plainte pour sévices graves et acte de cruauté, indique l'association de défense animale sur X.

Des blessures trop importantes

Le chien, blessé à l'arme blanche par son maître alcoolisé au niveau de l'encolure droite, avait été pris en charge par la clinique vétérinaire où il a dû être opéré. Il a finalement été euthanasié le soir des faits en raison de blessures trop importantes.

Le mis en cause a été aperçu en train de creuser un trou après avoir porté un coup à son chien, à ce moment-là toujours vivant. Ce sont des témoins qui ont contacté la police. L'homme a alors été interpellé et placé en garde à vue.

L'association de défense animale Stéphane Lamart était présente lors de sa comparution immédiate devant le tribunal judiciaire d'Avesnes-sur-Helpe. Elle déplore une peine trop légère.

"C'est vraiment regrettable. À quoi bon avoir des peines d'emprisonnement de trois ans si c'est pour mettre que quelques mois de prison ferme?", a demandé Stéphane Lamart après le verdict.

"De même que des interdictions définitives de détenir un animal, pourquoi seulement 10 ans? Le sursis tue, c'est une réelle incitation à la récidive", déplore-t-il.

Vincent Vieillard et Juliette Moreau Alvarez