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Environnement

Paris a connu 14 épisodes de pollution en 2018

De la pollution au dessus de Paris - Image d'illustration

De la pollution au dessus de Paris - Image d'illustration - BFM Paris

AirParif a dévoilé ce jeudi son bilan 2018 sur la qualité de l'air en Ile-de-France.

Chaque année l'association AirParif, en charge d'analyser la pollution en Ile-de-France, dresse un bilan des douze mois écoulés. Elle dévoile ce jeudi son bilan, mitigé, pour l'année 2018.

L'Ile-de-France a connu 14 épisodes de pollution en 2018, soit de deux de plus qu'en 2017. Ces derniers s'expliquent notamment par les canicules estivales. 

"L’année 2018 est marquée par plusieurs épisodes de pollution en ozone (O3) liés aux conditions caniculaires survenues durant la période estivale. Onze journées de dépassement du seuil d’information en ozone ont été enregistrées entre juillet et août 2018. C’est le nombre de dépassements pour l’ozone, le plus élevé depuis 2003. ", explique AirParif dans un communiqué. 

Une baisse des niveaux de particules PM10

Bonne nouvelle, néanmoins, le nombre d'épisodes de pollution dus aux particules PM10 est faible. Seuls trois jours de dépassement du seuil d’information ont été relevés, soit deux fois moins qu’en 2017, grâce à des conditions météorologiques plus maussades pendant l'hiver 2018. 

"Ces résultats ne sauraient pourtant annoncer une tendance, puisque le premier trimestre 2019 enregistre d’ores et déjà sept jours d’épisodes de pollution particulaire", nuance AirParif. 

Des niveaux de pollution toujours alarmants 

Sur l'ensemble de l'année, les concentrations en PM10, PM 2.5, en dioxyde d'azone (NO2) et en Benzene (C6H6) ont baissé, poursuivant la tendance des dernières années. Leurs niveaux moyens restent cependant alarmants et au dessus des réglementations européennes. 

Dans le cas du NO2, si l'on peut se féliciter d'une baisse des niveaux dans l'agglomération parisienne, ils sont toujours deux fois plus élevés que la valeur limite annuelle (40 µg/m3). "Près de 1 million de Franciliens, soit 1 sur 3, sont ainsi toujours exposés à des niveaux de pollution en NO2 qui ne respectent pas la réglementation", précise ainsi AirParif. 

Cyrielle Cabot