La métropole de Lyon abat et replante plus d'un millier d'arbres à cause du réchauffement climatique

Depuis un an, les arbres du parc de Parilly sont touchés par une forte mortalité. La conséquence des étés plus chauds, plus secs et plus longs.

La Métropole de Lyon n'a pas vraiment le choix. Dans parc de Parilly, elle est obligée de changer ses arbres pour s'adapter au réchauffement climatique. Au total, plus d'un millier d'arbres ont été abattus depuis l'année dernière - 740 arbres l'hiver dernier, 550 prochainement - et autant doivent être replantés.

"Depuis un an, le parc de Parilly fait face à une recrudescence de la mortalité de certains de ses arbres", note la Métropole qui ajoute: "Ce sont les conséquences directes des étés successifs de plus en plus chauds, secs, et longs, qui semblent être à l’origine d’un affaiblissement généralisé. 

Un millier d'arbres replantés cet hiver

Plusieurs essences plus sensibles à ce type de météo sont particulièrement affectées : disparition des mélèzes, hêtres et charmes alors que le pin est désormais l’espèce la plus touchée..

Face à ces abattages massifs, qui ne concernent que des arbres morts sur pied ou dépérissant, ou présentant des blessures ou pathogènes qui engagent un risque de chute ou de casse, ce sont plus de 500 arbres et 650 arbustes qui ont été plantés l'année dernière.

La plantation "d’un millier d’arbres et près de 2 000 arbustes pour l’hiver 2019-2020 est programmée avec la création de zones de boisements et de haies champêtres". 

Parmi les essences replantées, la Métropole a notamment prévu "une palette méditerranéenne locale qui ne craint pas le gel afin d’avoir des végétaux adaptés aux étés de plus en plus secs, chauds et longs", comme les chênes pubescents, les chênes verts, les cytises ou les érables de Montpellier. 

Benjamin Rieth