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Environnement

Face à l'afflux de touristes, la Haute-Savoie régule l'accès au Mont-Blanc

L'accès au Mont-Blanc est restreint face à la sur-fréquentation.

L'accès au Mont-Blanc est restreint face à la sur-fréquentation. - PHILIPPE DESMAZES / AFP

Pour lutter contre la surfréquentation par les randonneurs, la préfecture de Haute-Savoie met en place des mesures de restrictions pour accéder au plus haut sommet des Alpes.

Avec près de 25.000 ascensionnistes par an, le Mont-Blanc est devenu un endroit touristique presque comme les autres. Pour lutter contre cette surfréquentation et l'impact du réchauffement climatique, la préfecture de Haute-Savoie a donc décidé de mettre en place une série de mesures de régulation au plus haut sommet des Alpes.

"Le Mont-Blanc demeure, avant tout, et qu’elle qu’en soit la voie, 'une affaire d’alpinistes'", rappelle la préfecture dans un communiqué. La présence massive des randonneurs entraîne "des phénomènes de surfréquentation des refuges, des problèmes de sécurité des pratiquants, et ponctuellement des incivilités et atteintes à l’ordre public".

Traçabilité des randonneurs

Parmi les mesures prises, la préfecture impose ainsi un nouveau dispositif d'hébergement qui doit permettre une traçabilité des randonneurs dans les refuges du Goûter, de Tête Rousse et du Nid d'Aigle. Les réservations seront nominatives, sans modifications possibles, et un récépissé individuel sera remis.

Des contrôles seront également réalisés par le peloton de gendarmerie de haute montagne, mais aussi par les gardiens de refuge et les agents communaux de Saint-Gervais. 

Par ailleurs, sur le camp de base de Tête Rousse, le nombre de campeurs sera limité à 40 avec des tentes pré-installées, tandis que le camping sera interdit sur le site classé du Mont-Blanc. En cas de non-respect, des sanctions pénales et administratives particulièrement lourdes ont été prévues.

Benjamin Rieth