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Climat

Chaleur, précipitations... Météo-France dévoile ses tendances pour la fin du printemps et le début de l'été

Fortes chaleurs à Paris (photo d'illustration).

Fortes chaleurs à Paris (photo d'illustration). - Denis Charlet - AFP

Météo-France a dévoilé ses tendances pour les mois de mai, juin et juillet. L'organe prévient qu'"une évolution importante du système climatique planétaire se met en place cet été".

"Le scénario plus chaud que la normale est le plus probable". Météo-France a dévoilé ce lundi ses "tendances à trois mois", portant sur les mois de mai, juin et juillet. Et selon l'organe de prévisions météorologiques, c'est la chaleur qui devrait caractériser le début de l'été.

Météo-France estime à 50% les probabilités pour que ce soit le scénario avec des températures plus chaudes que les normales de saison qui se concrétisent, et ce sur l'ensemble du pays.

Incertitude sur les précipitations

Au contraire, toujours selon Météo-France, il y a seulement 20% de probabilités pour que des températures plus froides qu'à la normale se manifestent. Enfin, il y a 30% de probabilités pour que les températures en mai, juin et juillet soient "conformes aux normales de saison".

Ce scénario, ultime signe s'il en fallait un du réchauffement climatique, ne va pas venir améliorer les situations de stress hydrique déjà observées dans plusieurs départements français. Mardi, le préfet des Pyrénées-Orientales a indiqué qu'il n'y aurait pas assez d'eau "pour tous" cet été.

Concernant les précipitations, c'est l'incertitude qui domine. Pour les trois prochains mois, Météo-France est incapable de dire quel scénario va l'emporter entre un temps plus sec, conforme ou plus humide aux normales de saison, tous taxés de 33% de probabilités.

Retour d'El Niño

Autre point à relever dans les tendances dévoilées par Météo-France: "une évolution importante du système climatique planétaire se met en place cet été avec l’émergence probable du phénomène El Niño".

El Niño est un phénomène climatique qui naît dans l'océan Pacifique oriental, et entraîne une hausse de la température des eaux en surface.

Ce phénomène a généralement pour conséquence d'entraîner une hausse des températures mondiales. Météo-France souligne néanmoins que "pour le prochain trimestre, cela n’exercera pas d’influence notable aux latitudes tempérées de l’hémisphère nord".

Ces tendances à trois mois ne constituent pas des prévisions, rappelle Météo-France. "Ce bulletin ne permet pas de prévoir le détail des conditions météorologiques des prochains mois jour par jour ou même semaine par semaine. Il s’efforce seulement de déterminer les tendances attendues en moyenne sur le trimestre", écrit Météo-France.

Jules Fresard