BFMTV
Environnement

À Berlin, des activistes du climat décapitent le sapin de Noël de la porte de Brandenbourg

Le sapin de Noël de la porte de Brandenbourg à Berlin décimé par des militans écologistes.

Le sapin de Noël de la porte de Brandenbourg à Berlin décimé par des militans écologistes. - Tobias SCHWARZ

Des militants pour le climat ont décapité la cime de l'immense sapin de Noël érigé devant la porte de Brandebourg de Berlin.

Nouvelle action coup de poing. Des militants pour le climat ont revendiqué mercredi avoir décapité la cime du sapin de Noël érigé devant l'emblématique porte de Brandebourg de Berlin.

Le groupe Letzte Generation (Dernière génération), à l'origine de nombreuses actions coup de poing pour sensibiliser au réchauffement, veut ainsi montrer que l'Allemagne ne voit jusqu'à présent que la "pointe" de la catastrophe climatique en cours, ont-ils expliqué dans un communiqué.

"Ce n'est que la pointe du sapin de Noël"

Deux militantes du groupe se sont hissées en début de matinée au haut de l'arbre de 15 mètres, installé au coeur de la capitale, à l'aide d'une plateforme élévatrice. Equipées d'une scie, elles ont coupé "deux mètres" de la tête du sapin, a affirmé le groupe, images à l'appui.

Une banderole a également été accrochée portant le message: "Ce n'est que la pointe du sapin de Noël".

Letzte Generation a de nouveau appelé le gouvernement du chancelier allemand Olaf Scholz à faire davantage pour lutter contre le réchauffement climatique.

Désapprobation du chancelier Scholz

Le groupe a attiré l'attention ces derniers mois par de nombreuses actions de désobéissance civile, notamment en bloquant de grands axes routiers et en projetant différentes substances sur des tableaux de musée.

Des responsables politiques allemands avaient exprimé leur désapprobation, Olaf Scholz appelant les militants à plutôt faire preuve "d'un peu de créativité".

Leurs initiatives pourraient avoir des suites judiciaires avec la récente ouverture, par un parquet régional, d'une enquête contre des militants "soupçonnés de former ou de soutenir une organisation criminelle".

Cette qualification, et les perquisitions menées dans le cadre de cette enquête, ont elles aussi suscité un vif débat dans un pays où les écologistes sont membres de la coalition gouvernementale.

Jeanne Bulant avec AFP Journaliste BFMTV