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Taxer les superprofits pour réduire le déficit public? Attal affirme n'avoir "jamais eu de dogme sur le sujet"

Le Premier ministre a pris la parole après l'annonce du dérapage du déficit public à 5,5% en 2023.

Comment combler le dérapage du déficit public? Alors que le Premier ministre a assuré qu'il "n'augmentera pas les impôts des classes moyennes", la question de taxer les superprofits des entreprises se pose.

"Je n'ai jamais eu de dogme sur le sujet" a assuré Gabriel Attal au 20 heures de TF1.

"Nous avons créé une taxe sur les superprofits, on peut améliorer cette taxe, quand il y a des superprofits des énergéticiens, c’est tout à fait une piste qu’on peut poursuivre", a poursuivi le chef du gouvernement.

"Deux lignes" rouges pour le Premier ministre

Le chef du gouvernement a également évoqué la possibilité de réduire la durée d'indemnisation de l'assurance chômage, demandant à sa ministre du Travail Catherine Vautrin "de préparer de nouvelles négociations" sur celle-ci.

"Une des pistes, c'est de réduire cette durée d'indemnisation de plusieurs mois" mais "je ne pense pas qu'il faille que ça aille en-dessous de douze mois", alors que la durée est actuellement de dix-huit mois en règle générale, a déclaré Gabriel Attal sur TF1.

Gabriel Attal a néanmoins posé "deux lignes rouges" à savoir "ne pas augmenter les impôts des classes moyennes des Français qui travaillent ou des Français qui ont travaillé toute leur vie et qui gagnent toujours un peu trop pour avoir des aides mais jamais assez pour pouvoir s'en sortir convenablement tout seuls", ni ceux "pour ce qui permet de financer le travail des Français".

Hugues Garnier avec AFP Journaliste BFMTV