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La carte Navigo en partie remboursée en cas de retards répétés sur sa ligne

Si la ponctualité est inférieure à 80% sur une ligne, les usagers seront automatiquement remboursés d'une partie de leur carte Navigo

Si la ponctualité est inférieure à 80% sur une ligne, les usagers seront automatiquement remboursés d'une partie de leur carte Navigo - Geoffroy Vand der Hasselt - AFP

Les abonnés Navigo se verront rembourser une partie de leur forfait en cas de retards répétés sur leur ligne, en vertu du nouveau contrat signé entre Transilien et Île-de-France Mobilités.

Les 3,4 millions de voyageurs franciliens quotidiens seront indemnisés en cas de retards répétés sur les trains. Si la ponctualité est inférieure à 80% sur une ligne, y compris pendant les grèves, les usagers seront automatiquement remboursés d'une partie de leur carte Navigo, rapporte Le Parisien.

Le montant dépendra de la durée des retards sur la branche. S'ils durent pendant trois à cinq mois, l'usager se verra rembourser la moitié de son forfait mensuel à 75,20 euros, soit 37,60 euros. Si les retards durent de six à neuf mois, ils pourraient même être remboursés d'un mois complet (75,20 euros). Et d'un mois et demi si les incidents courent sur plus de neuf mois, soit 112,80 euros.

Un nouveau contrat d'une durée de 4 ans

Ces règles sont héritées du nouveau contrat entre Île-de-France Mobilités et Transilien, la branche SNCF chargée de faire circuler les trains dans la région parisienne, qui sera signé le 9 décembre. Avec un engagement pour une durée de quatre ans. Transilien gère notamment les lignes de RER A, B, C, D et E, les lignes 4 et 11 du tram ainsi que les lignes de Transilien (H, J, K, L, N, P, R et U). En revanche, le contrat en question ne concerne pas les lignes gérées par la RATP (comme les métros).

Ce contrat (qui pèse au total plus de 12 milliards d'euros) définit notamment les niveaux de ponctualité et de qualité que l'opérateur s'engage à respecter, sous peine de pénalités. "Le service client va enfin être au coeur de la relation", s'est félicitée Valérie Pécresse, présidente d'Île-de-France Mobilités, citée par Le Parisien.

L'opérateur est soumis à des bonus-malus qui ont été multipliés par quatre, passant de 23 millions d'euros à 100 millions d'euros. Tous les ans, Île-de-France Mobilités évaluera plusieurs critères comme la ponctualité, la propreté et la sécurité. Si la SNCF respecte les termes du contrat, Île-de-France Mobilités lui versera des bonus. Sinon, Transilien paiera des pénalités.

https://twitter.com/Pauline_Dum Pauline Dumonteil Journaliste BFM Tech