L’usine Toyota de Valenciennes a pu reprendre sa production
L’usine Toyota d'Onnaing, près de Valenciennes (Hauts-de-France), avait été contrainte de cesser son activité car des pièces nécessaires à la fabrication des véhicules étaient bloquées outre-Manche.
En cause ? La fermeture des frontières entre le Royaume-Uni et la France survenue le 20 décembre après l’apparition d’une nouvelle souche de coronavirus.
La France avait suspendu pour 48 heures tous les déplacements de personnes en provenance du sol britannique, y compris liés aux transports de marchandises.
Le site d'Onnaing du géant automobile japonais, qui fabrique la Yaris et emploie plus de 4.000 personnes en trois-huit, a repris "lundi en début d'après-midi", selon la direction du site.
"Avant, les stocks étaient dans les entrepôts, maintenant les stocks sont sur les routes dans les camions"
"Avant, les stocks étaient dans les entrepôts, maintenant les stocks sont sur les routes dans les camions", c'est "le principe des flux tendus", avait alors regretté Eric Pecqueur, délégué CGT.
A Onnaing, la pause "nous a pénalisés à hauteur de 2.000 voitures non produites, qui le seront en début d'année prochaine", a précisé la direction, soulignant que "cela ne va pas chambouler tout le planning".
En vertu d'un "accord de modulation" en vigueur, les personnels qui n'ont pas travaillé percevront leur salaire normalement et rattraperont les journées non travaillées début 2021, a-t-elle indiqué.
Les activités des deux sites anglais du groupe, également suspendues pour cause de pénurie de pièces, reprendront "normalement" le 4 janvier, à l'issue de congés "programmés" à partir du 24 décembre, a ajouté l'entreprise.