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Zelensky dit avoir échangé avec le patron de l'Otan sur le "déblocage" du couloir céréalier en mer Noire

Des discussions président ukrainien et le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, auraient eu lieu sur le "déblocage" du couloir céréalier en mer Noire. L'accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes via la mer Noire arrive à expiration lundi soir.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré samedi avoir eu un échange téléphonique avec le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, sur le "déblocage" du couloir céréalier en mer Noire, quelques jours après la fin d'un accord avec la Russie crucial sur le sujet.

"Nous avons (...) identifié avec M. Stoltenberg les étapes prioritaires et futures nécessaires au déblocage et à l'exploitation durable du couloir céréalier en mer Noire", a indiqué M. Zelensky sur Twitter.

Pour le président ukrainien, la "situation actuelle en mer Noire" pose des risques pour la sécurité alimentaire mondiale.

Inquiétudes de l'ONU

Vendredi, le président turc Recep Tayyip Erdogan a dit tenter de convaincre son homologue russe Vladimir Poutine de relancer l'accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes via la mer Noire, arrivé à expiration lundi soir.

"Je pense que nous parviendrons à assurer la poursuite (du corridor humanitaire) en parlant en détail avec M. Poutine", a déclaré M. Erdogan à des journalistes turcs lors de son vol de retour d'une tournée régionale, selon des propos rapportés par l'agence de presse officielle Anadolu.

Le chef de l'Etat turc appelle les "pays occidentaux à donner suite aux attentes de M. Poutine" qui s'est opposé à la prolongation de l'accord signé en juillet 2022 à Istanbul avec l'Ukraine sous l'égide de la Turquie et des Nations unies.

La Russie a assuré être prête à revenir à l'accord si ses demandes étaient réalisées "dans leur totalité". Moscou affirme notamment que ses propres livraisons de produits agricoles et d'engrais sont entravées par les sanctions occidentales.

L'ONU a exprimé jeudi son inquiétude, dénonçant "l'effet négatif sur les prix mondiaux du blé et du maïs, ce qui fait souffrir tout le monde, en particulier les populations vulnérables dans les pays du Sud".

Pascal Samama
https://twitter.com/PascalSamama Pascal Samama avec AFP Journaliste BFM Éco