Prix des carburants: des bons d'achats en échange du plein d'essence chez Casino et Carrefour

Carrefour offrira des bons de 5 euros contre un plein. Le groupe Casino lui aussi proposera une opération de remises par bons d'achat dans une trentaine d'hypermarchés.

Comment rendre du pouvoir d'achat au clients alors que le carburant flambe? Alors que la plupart des enseignes ont relancé leurs opérations "carburant à prix coûtant", Carrefour a opté pour une approche nouvelle.

L'enseigne va à partir de ce mercredi et jusqu'à la fin du mois d'octobre offrir 5 euros en bon d'achat ou de remise sur la carte de fidélité des clients qui feront le plein dans ses stations. Pour en bénéficier, il faudra que les automobilistes achètent au moins 25 litres de carburant dans l'une des 170 stations-service du groupe.

Au prix actuel moyen du gazole (1,56 euro le litre), cela représente donc une remise de 5 euros sur une dépense de 39 euros au minimum.

Une remise que Carrefour juge plus intéressante pour le pouvoir d'achat de ses clients qu'une opération à prix coûtant. La marge des distributeurs sur le carburant est en effet comprise entre 1 et 2 centimes. Sur un plein de 25 litres, cela représente donc une baisse minime comprise entre 25 et 50 centimes.

De son côté, le groupe Casino annonce qu'il maintient son opération "prix coûtant" déployée depuis le 6 août dans 100 supermarchés et 35 hypermarchés du groupe mais seulement du jeudi au dimanche.

Une autre opération sera aussi lancée dès cette fin de semaine dans 32 hypermarchés du jeudi au samedi: les magasins vont proposer des bons d'achats équivalent à la différence entre le prix payé au litre et 1 euro. Concrètement, si vous faites un plein de 25 litres à 1,56 euro dans un hypermarché participant, vous paierez 39 euros mais l'enseigne vous remettra 14 euros de bon d'achat (la différence entre 39 euros payés et 25 euros le prix du plein à 1 euro le litre).

Le groupe Casino précise toutefois que ces deux opérations ne se cumulent pas et qu'il ne s’agit pas des mêmes hypermarchés.

Frédéric Bianchi et Gaëtane Meslin