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Transports

Rhône-Alpes: le trafic des TER reprend "progressivement"

La gare de Lyon Part-Dieu, le 8 février 2015.

La gare de Lyon Part-Dieu, le 8 février 2015. - Jean-Philippe Ksiazek - AFP

Après l'agression d'un contrôleur, ses confrères avaient exercé leur droit de retrait ce week-end sur les TER de Rhône-Alpes. En ce début de vacances d'hiver (zone A), la galère devrait finalement toucher à sa fin pour les usagers.

Le trafic des TER reprenait "progressivement" en Rhône-Alpes dimanche vers 17 heures 30 à la suite d'un accord conclu entre les contrôleurs de l'établissement de Lyon qui avaient exercé leur droit de retrait après l'agression de deux d'entre eux et la direction de la SNCF.

"Une nouvelle rencontre cet après-midi entre la direction et les organisations syndicales de l'établissement de Lyon, qui compte 600 agents, a débouché à 16h30 sur un accord permettant une reprise progressive du service", a déclaré à l'AFP une porte-parole de la direction régionale.

Aucune précision sur la teneur de l'accord n'a été donnée.

Objectif: un service normal lundi matin

Des représentants de la direction régionale sont ensuite partis dans l'après-midi pour rencontrer les 410 contrôleurs de l'établissement de Chambéry, également concernés, pour trouver un accord avec eux, a-t-elle dit.

"Notre objectif est d'arriver à un service normal lundi matin", a déclaré la porte-parole, soulignant que "ce premier accord était une bonne chose à la fois pour les voyageurs qui ont connu des déplacements difficiles depuis vendredi et pour le service public".

Samedi, une "grande majorité" de contrôleurs de la région Rhône-Alpes a exercé son droit de retrait après la violente agression de deux contrôleurs dans un TER Lyon-Grenoble par trois hommes alcoolisés toujours en fuite. L'un des contrôleurs, frappé au visage avec une bouteille, a eu le nez fracturé et des lésions faciales, et son collègue une côte cassée, entraînant respectivement 11 et 8 jours d'ITT.

"Il faut sortir de cette situation de retrait et pour cela il faut trouver une solution avec les organisations syndicales pour organiser la reprise", avait déclaré pour sa part sur France Info le président de la SNCF, Guillaume Pepy, ajoutant: "je souhaite que la situation de service public redevienne normale le plus vite possible, les voyageurs de Rhône-Alpes n'y sont pour rien."

A. D. avec AFP