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Société

Rhône-Alpes: un TER sur dix en circulation

Le trafic des TER reste très perturbé ce dimanche (illustration)

Le trafic des TER reste très perturbé ce dimanche (illustration) - Jean-Christophe Verhaegen - AFP

Les TGV ne sont pas affectés par l'arrêt de travail des contrôleurs de train en Rhône-Alpes. Ces derniers protestent après l'agression violente de deux d'entre eux.

La circulation des TER restait très perturbée dimanche matin en Rhône-Alpes en raison de la poursuite de l'arrêt de travail des contrôleurs après la violente agression de deux d'entre eux, vendredi soir, selon la direction de la SNCF.

Dimanche matin, seul un TER sur dix circulait, voire moins sur la ligne Lyon-Saint-Etienne, a précisé à l'AFP un porte-parole de la SNCF. Les TGV ne sont toutefois pas affectés par ce mouvement. Par ailleurs, les TGV Paris-Grenoble transitant habituellement par Lyon-Saint-Exupéry sont exceptionnellement détournés par la gare de Lyon-Part-Dieu pour assurer une liaison Lyon-Grenoble, selon la SNCF.

"Les ressources dont nous disposons, avec des personnels d'encadrement ou des contrôleurs non grévistes, ont été positionnées pour assurer au maximum les retours des stations de ski dans l'après-midi", a souligné le porte-parole.

Les agresseurs toujours en fuite

Samedi une "grande majorité" de contrôleurs de la région Rhône-Alpes a exercé son droit de retrait, après la violente agression de deux contrôleurs dans un TER Lyon-Grenoble par trois hommes alcoolisés toujours en fuite. L'un des contrôleurs, frappé au visage avec une bouteille, a eu le nez fracturé et des lésions faciales, et son collègue une côte cassée, entraînant respectivement 11 et 8 jours d'ITT.

La direction de la SNCF a reçu à deux reprises samedi les organisations syndicales CGT et Sud Rail. Elle les a informées "des mesures prises en lien avec les pouvoirs publics pour renforcer à la fois la sûreté des agents et celle des voyageurs". Elle leur a également fait des "propositions notamment sur les recrutements", qui n'ont pas été jugées satisfaisantes par les syndicats.

Des discussions en cours

Des "discussions" ont repris dimanche vers 13 heures avec les représentants du personnel, a dit la direction de la SNCF à l'AFP.

"Il faut sortir de cette situation de retrait et pour cela il faut trouver une solution avec les organisations syndicales pour organiser la reprise, c'est ce que nous sommes en train de faire", a déclaré pour sa part sur France Info le président de la SNCF, Guillaume Pépy. "Ces discussions, si chacun y met du sien (...), peuvent aboutir et permettre la reprise du trafic aussi vite que possible, dès cet après-midi", a affirmé Guillaume Pépy. "Je souhaite que la situation de service public redevienne normale le plus vite possible, les voyageurs de Rhône-Alpes n'y sont pour rien.", a dit Guillaume Pépy.

A. D. avec AFP