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La piste chinoise se confirmerait dans l'affaire Renault

Selon le site internet du Figaro, deux des trois cadres soupçonnés par Renault d'espionnage industriel ont des comptes en Suisse et au Liechtenstein alimentés par une société chinoise. /Photo d'archives/REUTERS/Mihai Barbu

Selon le site internet du Figaro, deux des trois cadres soupçonnés par Renault d'espionnage industriel ont des comptes en Suisse et au Liechtenstein alimentés par une société chinoise. /Photo d'archives/REUTERS/Mihai Barbu - -

PARIS (Reuters) - Deux des trois cadres soupçonnés par Renault d'espionnage industriel ont des comptes en Suisse et au Liechtenstein alimentés par...

PARIS (Reuters) - Deux des trois cadres soupçonnés par Renault d'espionnage industriel ont des comptes en Suisse et au Liechtenstein alimentés par une société chinoise, écrit lundi le site en ligne du Figaro.

Le constructeur automobile aurait obtenu ces informations par une société de sécurité privée chargée dans un premier temps d'enquêter sur d'éventuelles malversations.

Les trois cadres dirigeants ont été mis à pied le 3 janvier, avant qu'une fuite dans la presse ne mette le feu aux poudres et que Renault entre en contact avec le contre-espionnage la semaine dernière.

Pour l'heure, les policiers de la sous-direction de la protection économique de la DCRI ont juste procédé à un certain nombre de "vérifications" en attendant que le constructeur dépose une plainte en bonne et due forme.

"Dans un premier temps, tout semblait indiquer que Renault ait voulu régler cette affaire en interne, en toute discrétion et sans faire de vague", écrit le site du quotidien.

Pendant des mois, les trois hommes soupçonnés auraient été observés, permettant aux enquêteurs privés et à Renault de remonter la filière.

Les enquêteurs privés auraient établi avec certitude que deux des trois dirigeants soupçonnés de malversations disposent respectivement d'un compte bancaire au Liechtenstein, où 130.000 euros ont été découverts, et d'un second en Suisse où 500.000 euros ont été déposés, avance le site internet du Figaro.

Toujours selon cette officine, l'argent proviendrait d'une société chinoise basée à Pékin, un géant de la distribution électrique.

Interrogé par le quotidien, Renault ne souhaitait faire aucun commentaire lundi soir.

Gérard Bon, édité par Guy Kerivel