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Fermeture d'un tronçon de l'A13: l'Etat prend en charge 50% du prix du péage de l'A14

Avec la fermeture de l'A13, les axes secondaires sont pris d'assaut ce mardi 23 avril comme à Vaucresson, sur le boulevard de la République pour rejoindre la capitale.

Avec la fermeture de l'A13, les axes secondaires sont pris d'assaut ce mardi 23 avril comme à Vaucresson, sur le boulevard de la République pour rejoindre la capitale. - BFM Paris Ile-de-France

Pour les covoitureurs empruntant l'A14, l'Etat fait un geste : 50% du prix du péage sera pris en charge pendant la fermeture. Une disposition en vigueur à partir de deux personnes dans une voiture.

L'État va prendre en charge 50% du prix du péage de l'autoroute A14 pour les covoitureurs pendant la fermeture d'un tronçon de l'A13 près de Paris, a annoncé mardi à l'AFP le ministre des Transports, Patrice Vergriete.

La mesure s'appliquera à partir de deux personnes dans un véhicule et "jusqu'à la date de remise en service de l'A13", a dit le ministre. Les modalités techniques de la réduction n'ont pas encore été précisées pour les automobilistes.

Une portion de l'A13 - autoroute gratuite - située entre le boulevard périphérique parisien et l'A86 est fermée depuis le 18 avril pour des raisons de sécurité à la suite de "mouvements de terrain". Elle doit rouvrir progressivement, à partir du samedi 11 mai dans le sens Province-Paris. Aucune date n'a encore été avancée pour le sens Paris-Province.

Tarif normal de 10,60 euros pour l'A 14

En attendant, l'A14 - autoroute à péage - fait office de trajet alternatif pour certains automobilistes, mais le tarif normal est de 10,60 euros (6,40 euros de 10H00 à 16H00 et de 21H00 à 06H00 en semaine).

De plus, des partenariats exceptionnels sont mis en place dès aujourd'hui avec trois plateformes de covoiturage (BlaBlaCar, Karos et Ynstant). "Je salue l’action concrète et la responsabilité des acteurs du covoiturage aux côtés des services de l’Etat pour aider tous les automobilistes pénalisés par cette fermeture de l’A13", souligne le ministre des Transports, qui fait valoir que "le covoiturage est une solution au problème d'aujourd'hui".

La gratuité totale de l'A14 - exploitée par SAPN, filiale du groupe Sanef - a en revanche été écartée parce qu'"on avait le sentiment que la gratuité allait accroître la difficulté", risquant de susciter "une demande complémentaire".

ML avec AFP