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Enquête préliminaire sur l'espionnage industriel chez Renault

Le siège de Renault, à Boulogne-Billancourt, en région parisienne. Une enquête préliminaire de police a été ouverte vendredi sur l'espionnage industriel dont la firme au losange se dit victime de la part d'une puissance étrangère. /Photo prise le 11 janvi

Le siège de Renault, à Boulogne-Billancourt, en région parisienne. Une enquête préliminaire de police a été ouverte vendredi sur l'espionnage industriel dont la firme au losange se dit victime de la part d'une puissance étrangère. /Photo prise le 11 janvi - -

PARIS (Reuters) - Une enquête préliminaire de police a été ouverte vendredi sur l'espionnage industriel dont Renault se dit victime de la part...

PARIS (Reuters) - Une enquête préliminaire de police a été ouverte vendredi sur l'espionnage industriel dont Renault se dit victime de la part d'une puissance étrangère, a annoncé le parquet de Paris.

La procédure, qui fait suite à la plainte déposée jeudi par le constructeur automobile, a été confiée à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).

Renault vise des faits de "vol en bande organisée, d'abus de confiance aggravé et intelligence avec une puissance étrangère", qu'il ne nomme pas dans la plainte, a précisé à Reuters Jean Reinhart, son avocat.

Le constructeur a remis à la justice un dossier d'enquête privée où sont mentionnés trois cadres travaillant sur le projet de voiture électrique, mis à pied et soupçonnés d'avoir été corrompus. Sont aussi visées des sociétés privées soupçonnées d'avoir servi d'intermédiaires.

Les cadres mis en cause nient les faits. Le gouvernement français, actionnaire de Renault, assure qu'il ne vise pas la Chine, mentionnée dans des articles de presse. La Chine a officiellement nié toute implication.

Thierry Lévêque, édité par Patrick Vignal