A cause du vandalisme, les vélos Gobee.bike quittent Lille et Reims mais restent à Paris et Lyon

Les incivilités ont eu raison des vélos sans borne Gobee.bike à Lille et Reims, quelques mois après leur installation. Le système reste en service à Paris et Lyon, mais rencontre les mêmes problèmes.

Les vélos verts de Gobee.bike auront fait un passage éclair à Lille et Reims. Mardi, l'opérateur a annoncé se retirer de ces deux villes et de Bruxelles. En cause, le vandalisme qui vient ébranler ce système. A l'image d'autres sociétés comme Ofo ou oBike, Gobee.bike propose des vélos en libre-service qui reposent sur le "free-floating", c'est-à-dire sans système de borne de verrouillage.

L'utilisateur peut géolocaliser son vélo sur une application, le déverrouiller et le restituer grâce à celle-ci. Un service gage de liberté pour les cyclistes mais qui expose aussi les vélos simplement déposés sur les trottoirs, aux dégradations et vols.

D'après Le Figaro, à Reims, 380 vélos sur 400 n'étaient ainsi plus utilisables au bout de deux mois. Gobee.bike jette donc l'éponge dans ces villes, expliquant à ses clients ne plus pouvoir "supporter ni le coût financier, ni le coût moral des réparations". 

Quel avenir pour Gobee.bike à Paris et Lyon? 

Pour l'instant Gobee.bike continue de maintenir son service à Paris et à Lyon. Mais dans les deux villes, les vélos de Gobee.bike (et de ses concurrents) sont confrontés aux mêmes problèmes. Sur les réseaux sociaux, les utilisateurs sont nombreux à partager des photos de vélos dégradés: selles arrachées, guidons tordus ou systèmes de verrouillage défectueux. Des vélos ont aussi été géolocalisés au fond de la Seine!

Carole Blanchard